Grèce (jour 18) Traversée vers Athènes

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Jeudi 13 juin 2013 : Notre journée d’aujourd’hui en sera une très courte ou très longue, c’est selon. On a jusqu’à 1 heures pour se promener dans la ville et manger car après, c’est le transfert dans le nouveau port afin de prendre un traversier pour une durée de 6 heures en direction d’Athènes, la capitale de la Grèce.

Tout d’abord on doit faire les bagages, heureusement que l’on a fait encore du lavage, comme ça on arrive pour la dernière partie de notre voyage avec des vêtements tout propres. Du haut de toit de notre chambre, on fait sécher rapidement car le soleil et le vent sont toujours au rendez-vous.

Brigitte qui pue des pieds, laisse toujours ses chaussures en dehors de la chambre pour ne pas nous asphyxier. Ce matin, à notre réveil, ses souliers sont disparus. Croyant à une blague, nous cherchons partout sur la terrasse et demandons même à la propriétaire, mais peine perdue, ses souliers de courses ont été volés. Bon on pensait s’être fait juste voler une paire de chaussure qui pue, pas nos vêtements, pas ses strings, pas mes bobettes, juste de soulier. Je trouve ça bizarre, mais elle pourra au moins mettre ses sandales, les autres souliers qu’elle avait apporté. Heureusement, mes souliers, les seuls que j’ai, étaient sous mon lit, sain et sauf. Sachez que le lendemain matin, elle voulait mettre ses pantalons 3/4……..pas là, ils ont dû les voler aussi et on ne s’en est pas rendu compte…..Ta?/#*!&% qu’elle dit lorsqu’elle s’en rend compte, 1 ça peut passer, mais 2 morceaux neufs en plus, c’est très choquant grrrrrrrrr.

La vie doit continuer et nous ne devons pas gâcher nos derniers jours de voyage avec ça. Alors on part faire une dernière tournée dans les rues de la ville, on passe et repasse dans les ruelles connues et on fait des détours pour passer dans cette petite ruelle inconnue ou ce bout de rue qui ne débouche pas.

L’emblème de Mykonos est le pélican et lors de toutes nos virée en ville et dans le port, le jour comme de soir, on ne l’a jamais vu, et là au détour d’une ruelle, devant une église, entre deux escaliers, ils sont là, les deux pélicans. Hourra, c’est une belle surprise à quelques minutes de quitter l’île! Il y en a un qui dort et l’autre qui fait sa toilette; il se met tout beau pour la photo. J’ai profité de l’occasion et pris 30-40 photos, fait un nain de jardin avec Justine et le gros oiseau ne s’occupe ni d’elle, ni de nous.

Après un gros diner au vieux port, nous faisons nos derniers au revoir à l’île avant de se diriger vers le petit camion de notre hôtel pour le court transfert dans le port avec la fille de la dame qui nous hébergeait, les deux super charmantes. Quand on arrive dans le port, notre immense bateau arrive lui aussi. On n’est donc pas trop en avance et on n’aura pas à attendre sous le chaud soleil. On entre dans le bateau comme du bétail, par l’immense porte arrière où entrent les motos, les autos et le van de 45 pieds. Le bateau contient 1300 personnes et plusieurs centaines de voitures et camions. On se trouve une place près des vitres sur une banquette où nous seront à l’aise pour le long voyage durant 6 heures vers la capitale. C’est de loin le plus gros bateau que nous avons pris et ce monstre vogue à 24 nœuds, ce qui est rapide en rapport à sa taille et son poids.

Tout ce passe bien, Justine est de bonne humeur et fait des sourires à ses voisins/voisines ce qui la diverti pour un moment. On a même eu trois chinoises qui se sont amourachées de bébé et qui sont venues la voir trois fois dans la traversée. Le trajet passe vite et entre faire manger, boire et dormir bébé, nous aussi on se repose un peu et on sort dehors pour prendre l’air; on ne voit pas le temps passer. Il reste moins de deux heures de trajet, on se prend un hamburger au casse croûte du style « burger king » et c’est déjà le temps de descendre. On arrive au port où on prend le métro pour se rendre au centre d’Athènes.

Notre hôtel est situé au coeur de la ville, tout près de la place Monasteraki. Un hôtel surement une étoile, pas cher, pas chic mais propre et qui sera notre point central des 4 prochains jours pour visiter la ville. On fait 6 stations de métro et 5 minutes de marche pour enfin arriver directement où on logera pour les prochains jours, hôtel Tempi. Tout est parfait sauf que notre chambre est au troisième étage sans ascenseur, pas de trouble puisqu’on peut laisser la poussette en bas.

On a enfin le wifi partout sur les étages, on prépare alors les posts pour les prochains jours. Vous savez, on n’est pas difficiles nous, après avoir dormi dans des chambres avec 30 autres personnes à deux sur un matelas simple sans eau chaude et sans électricité lors de nos longues randonnées, ici un lit propre, le wifi et de l’eau chaude, c’est le grand luxe.

On est donc prêt pour notre dernière ligne droite de nos vacances, celle qui s’annonce la plus épuisante car beaucoup de déplacement pour tout voir et pas de plage ni grand espace vert ni de mer pour se reposer. On a choisi de finir sur la terre ferme, car on ne voulait pas risquer de problème de bateau, conseil du livre-guide car lors de grosses vagues les bateaux ne traversent pas. Autant être pas trop loin de l’aéroport quand il sera le temps de partir pour revenir chez nous.

Ce soir, assis dans notre lit, chacun de notre côté, on se sent comme étourdi, un peu souls. On se parle de ça et on est soulagé d’apprendre que chacun ressent la même chose. On en conclu que c’est un effet secondaire du long trajet en bateau. Ce soir, dans notre lit, il y a un petit peu de houle, demain on sera vraiment arrivé sur la terre ferme.

Marc-André

[Photos de la Grèce (jour 18) Traversée vers Athènes]


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