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Mercredi 10 mars 2010: Bien oui, une autre station qui donne full de points au scrabble. Aujourd’hui, nous avons suivi le GPS et il nous a amené à une école de ski un peu perdue dans le « no where ». Brigitte n’écoutant que son courage, va demander notre chemin et la personne nous envoie à un parking gratuit à Kirchberg. Bon, je suis déjà un peu stressé, ce n’est pas le bon nom de station, mais il parait que c’est OK et en plus le parking est gratuit… on verra. Brigitte a beau me dire que ce n’est que l’autre versant de la montagne, je ne suis pas rassuré, je veux aller à Kitzbühel!
Arrivés au parking, il y a une piste et une gondole, c’est déjà ça de bon. C’est de là que l’on va partir. Après avoir acheté les billets, on commence à étudier le plan et on comprend que le billet est bon pour tout le domaine qui s’étend sur 170 km de pistes et 54 remontées mécaniques, de quoi s’amuser. Le Kitz Ski Unlimited, comme il l’appelle ici, est composé de Kitzbühel, Kirchberg, Reith, Aurach, Jochberg, Mittersill et Hollersbach.
Déjà à notre première montée, une petite cabine qui monte de 800 mètres à 1’800 mètres en 20 minutes. C’est magnifique, il fait gros soleil, il n’y a presque pas de vent et +2 degrés Celsius. On fait une descente, moitié bleu / moitié rouge : hallucinante. Parfaites conditions, très large, presque pas de monde, aucune bosse et orientée au nord. La neige est donc dure et on a le soleil dans le dos…. Je vous dis, le paradis.
En ayant tiré le gros lot dès la première descente, Brigitte insiste pour répéter afin de profiter au maximum de cette belle piste qui nous donne du challenge et j’acquiesce. C’est vraiment que l’on ne peut demander de mieux pour le ski et une piste à notre niveau en plus…. Il faut dire que l’on fait rarement 4 jours de ski collés et notre corps commence à nous le faire savoir. Petit étirement dans le mollet, raideurs au cou, cuisse qui élance. Mais après une heure de ski, tout est rentré dans l’ordre et rien ne peut nous arrêter.
Contrairement à mon habitude d’aller cherche la piste non ouverte, passer là où il ne faut pas, prendre la direction fermée, interdite ou danger…durant toute la semaine je suis resté sur les pistes balisées, je ne suis presque pas tombé et j’ai mal presque nulle part, je vous le dit, je deviens vieux et raisonnable. Hein papa, tu vois que ton petit conseil avant de partir à porté fruit 🙂 Suivant quand même mon instinct, je veux aller voir du pays et on s’aventure sur une autre montagne où les pistes ont l’air pas mal bien (oui oui, c’est balisé et ouvert).
Moi, dans mon fantasme, je voulais skier sur la piste où il y a eu la descente olympique, une piste mythique (il parait). Il faut absolument qu’on passe par là, mais pour l’instant ça ne regarde pas bien sur le plan, on dirait que ce bout de montagne est coupé des autres et il faudrait prendre une navette pour revenir sur les autres versants. Bon, allez, une chose à la fois, mais je veux la faire quand même! Je m’assure donc que chérie sache vraiment que je veux au moins une fois faire la piste de descente du slalom des olympiques, mais entre temps, il y a plein d’autres pistes à faire.
Dans le plus fou, j’ai fait une piste noire avec un mur à 70 degrés d’inclinaison. Tout le long, tu ne pense qu’à une chose, ne pas tomber et rester sur les « edges » des skis. C’est parfait, il n’y a pas de bobo. Brigitte, moins téméraire et sentant la fatigue, prend la voie plus facile et reste en vie…. J’ai quand même encore besoin d’elle comme co-pilote… sinon je ne retrouverais pas l’hotel….
La journée alterne entre gondole et chaise pour faire des pistes nettement moins excitantes et moins belles que la super première piste de 1’000 mètres…. 25 minutes pour la descendre, mais c’est encore du très beau ski. En fin de journée, on termine la descente de type coupe du monde (celle tant attendue). Vraiment magique la piste avec une vue imprenable sur la ville. Des courbes avec angulation que les skieurs doivent prendre à toute vitesse…. Malade!… Nous, on se contente de la vitesse pépère, surtout que c’est la dernière descente.
[Photos de Kitzbühel – ski]
Fin de journée, retour au parking de l’autre versant où on attend la navette pour retourner à la voiture. En auto, on revient vers le petit village de Kitzbühel. On fait une petite marche dans le village plein de boutiques partout, mais pas trop de resto. On fini par trouver une place assez typique et sympathique. Ce soir, on mange grillade, soupe à l’oignon, steak en sauce et ribs. C’était assez bon pour 52 euros. Heureusement que l’on a un bon 10 minutes de marche pour retrouver l’auto, sinon on roulerait tellement on est plein!… Il reste encore 1 heure de route pour le retour et on est claqués.
Mam