Ski à Avoriaz

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Samedi 23 janvier 2010: Nous sommes déjà à notre deuxième sortie de ski avec Pré-en-Bulle, notre association d’ado qui accepte aussi les « vieux » comme nous.

Cette année on inaugure une nouvelle montagne pour faire alternance avec Flaine. On skie donc pour la première fois à Avoriaz, toujours en France.

D’abord, voici un bref résumé de la montagne. Avoriaz est un des sommets du domaine skiable auto-proclamé réserve naturelle de la poudreuse qui s’appelle : Les portes du soleil. Ce domaine est composé de 12 stations de ski et de 650 km de pistes accessibles avec un seul forfait de ski. Oui, bon, c’est un peu trop grand pour nous. Avec le club, on se contente d’une station, Avoriaz, et ce sera bien assez. La station compte 39 remontées mécaniques et 49 pistes dont 6 noires, 14 rouges, 24 bleues et 5 vertes. La station permet de faire la liaison vers la Suisse par plusieurs itinéraires (merci wiki).

Maintenant, la description selon le site avoriaz.com : Intemporelle par son architecture unique, Avoriaz « la belle de bois » s’intègre parfaitement à la montagne qui l’entoure, naturellement. Les résidences et chalets sont recouverts de tavaillons de cèdre rouge du Canada (ouiiiiiii Canada!), formant ainsi une carapace de protection. Les volumes intérieurs sont très cosy et confortables, inspirés d’une décoration de montagne très contemporaine. Après le ski, le centre de la station se transforme en un immense terrain d’aventure, pour les jeux de neige : bonhommes de neige, courses de luge, batailles de boules…C’est aussi ça, vivre la montagne dans une station piétonne.

Ouf! Bon ok, ce n’est pas le paradis, mais c’est ce que ça dit sur le net. Pour ma part, l’entrée dans le domaine est plutôt intéressant. Non pas comme à Zermatt où c’est plus authentique, mais ça a l’air d’un méga complexe hotellier en montagne, une usine à sports d’hiver.

Dès notre arrivée, on a remarqué qu’il y a déjà beaucoup de monde partout. Des gens qui attendent pour monter en ski, mais aussi des vacanciers/résidents. Presque un tiers des gens qu’on a croisé sont des familles qui, avec leurs valises, se rendent à leur hotel/chalet ou le quitte. C’est un peu bizzare de mélanger ski et vacanciers, mais les chalets étant autant au bas des pistes (comme à Tremblant) que dans le milieux de la montagne où la vue est incroyable et l’ensoleillement presque continue.

La station est reconnue comme une bonne place pour le ski. Mais l’appréciation d’une journée de ski étant inversement proportionelle au nombre de gens sur les pistes, je suis déjà un peu inquiet.

On fait la file presque 30 minute pour accéder à un ascenceur (oui oui, c’est débile, mais bon!) pour accéder au deuxième étage qui donne lui-même accès à la télécabine pour se rendre à la moitié de la montagne. Rendus là, on commence déjà à faire des plans pour monter tout en haut et surtout ne pas ravoir à refaire la queue pour cette télécabine. On choisi donc une section moyenne pour aller voir comme sont les pistes.

La première descente n’est pas facile, c’est la foule et la piste est plutôt dure. Il y a de la neige, mais  elle est assez compacte et en fin de piste on arrive dans des bosses (petites mais quand même). On se sert de cette descente plus pour aller où  l’on veut (piste de transition) que comme du ski en tant que tel. On arrive à une espace incluant trois chaises de 4 ou 6 places avec aucune gestion intelligente des gens pour accéder aux chaises. C’est le bordel à qui pourra se faufiler pour passer le tourniquet et sera le premier à passer. Heureusement que les Européens savent vivre et c’est une bordel organisé, mais quand même il y a place à amélioration.

Les descentes de l’avant-midi se passent dans des pistes moyennes en difficulté, mais tout de même agréable. Certaines sont très larges et bien dammées et on peut faire de grands virages en « carving » pour s’amuser. Il y a tout de même beaucoup de gens, ce qui gâche un peu l’ambiance, mais bon malgré qu’il y ait beaucoup de gens, c’est une journée tranquille en comparaison à Tremblant quand même. Étant habitué à voir 5 personnes dans la même descente, d’en voir 50 c’est l’enfer, un enfer bien relatif me diriez-vous!

Donc, ayant trouvé nos 2-3 pistes préférées (dont une est la première qu’on n’avait pas aimé au début), on s’amuse beaucoup et Brigitte s’améliore de descente en descente. Il reste à transformer les période de 30 secondes par piste de bon ski en des journées maintenant. Elle est super concentrée sur 10-15 virages, les bras devant, les genous dans le virage et pique le baton, et soudainement, elle se fait couper par quelqu’un ou prend une bosse et là, elle revient au dérapage et ski de base. Bon, elle a déjà la technique, ne reste plus qu’à l’appliquer, une question de pratique.

Dès midi, on voit une nette baisse dans l’achalandage et les pistes sont 50% moins encombrées et là c’est VRAIMENT agréable de skier. Ayant prévu de s’arrêter pour manger, on s’adapte, donc on repousse notre arrêt et on ira après pour profiter de cette acalmie pour faire les plus belles pistes.

Déjà à 1:30 le retour de la foule nous incite à aller manger (et notre bedon aussi!). Notre choix de resto s’arrête donc dans le milieu de la montagne où j’ai remarqué une cabane qui fait des crêpes et paninis. On mange donc assis au soleil, une crêpe jambon et fromage à  raclette et un panini poulet et fromage gruyère. Délicieux et suffisamment bourratif pour tenir jusqu’au souper.

Notre plan de match pour l’après-midi était d’explorer une autre section de la montagne pour les prochaines fois et se rapprocher du bus qui part à 4:00 et aucun retard n’est toléré sous peine de mort (j’exagère juste un peu). Les ados sont très très respectueux des consignes et à 3:45 tous les kids sont là, changés, prêts pour le départ, les skis sont rangés et ils sirrotent un petit thé offert par les organisateurs.

Il ne faudrait pas que les deux adultes canadiens (comme ils nous appelent , car le Québec et le Canada pour eux c’est pareil!) les mettent en retard, on s’arrange pour être à l’heure aussi. On découvre 2-3 nouvelles pistes très correctes et surtout une façon de ne pas faire les lignse et passer ailleurs pour accéder aux meilleurs pistes (surtout pour éviter la ligne de 30 minutes le matin). On saura cela pour la prochaine fois, l’exprérience entre!

Donc, super journée de ski, conditions correctes de neige, je fesais du squal, donc c’est parfait sur le dur: la poudreuse étant inexistante. Je me suis planté la dernière descente vraiment comme il le faut, me cognant la tête violamment sur la piste, mon petit casque à fait la job, mais j’ai mal à la tête depuis deux jours. Un peu de repos et ça va passer.

On a terminé la soirée en coconing devant l’ordi (ouin, plus de télé). On a downloadé tous les épisodes de toutes les saisons de Dr. House et on les écoute à la suite. C’est très intéressant, pas autant que 6 feet under, ma meilleur série à vie, mais House est baveux, les dialogues croustillants et les acteurs crédibles.

Ce fut une bonne journée à l’extérieur, beau temps, beau ski. Il ne reste plus qu’à y avoir une ou deux bordées de belle neige fraîche, un 15 cm de poudreuse et se cera le paradis…

[Ski à Avoriaz]

mam


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