Paris (jour 1) Musée du Louvres et Montmartre

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Samedi 30 juillet 2011: La journée d’aujourd’hui est consacrée à la visite du musée du Louvre. D’ailleurs, nous avons décidé d’y passer le week-end afin d’avoir le temps de passer de salle en salle, sans presse et apprécier les oeuvres. Ainsi, on prend le temps de déjeuner et ensuite on marche jusqu’au Louvre qui est à un peu plus de 45 minutes de marche de l’hôtel. En marchant, on s’imprègne de l’ambiance du samedi matin parisien avec les marchands qui installent leurs étales de fruits. On croise même la cathédrale Notre-Dame de Lorette qui est ouverte et nous accueille. C’est bien, grand, simple, traditionnel.

Arrivés au Louvre, il n’y a presque pas de file d’attente et on a rapidement nos billets en main. Muni du plan du plus grand musée du monde, on s’aventure dans les grandes salles et corridors du musée. Très bonne nouvelle, on peut prendre des photos et vidéo sans restriction sauf dans les salles d’exposition temporaire.

Un petit brin d’histoire pour mieux connaître le Louvre. En l’an 1200, le roi Philippe Auguste décida de renforcer l’enceinte de Paris par l’érection du château fort du Louvre, un donjon à l’emplacement de l’actuelle cour carrée. Le Palais Royal est alors sur l’île de la Cité. Mais au 14e siècle, Paris s’est déjà agrandi, et le Louvre perd sa rôle stratégique. Charles V le transforme donc en demeure, là-même où il installa sa fameuse librairie. Après avoir fait raser le donjon, François Ier entame la construction d’un palais moderne en 1546, mais meurt l’année suivante. La construction se poursuivra néanmoins sous la direction de Lescot. A Partir d’Henri IV, le palais devient la principale résidence des rois de France, puis sous le règne de Louis XIII et Louis XIV, le Roi Soleil, avant qu’il ne décrète la construction d’un Palais à l’extérieur de Paris (Versailles). Henri IV ajoutera le pavillon de Flore, au sud du Carrousel, et Louis XIV le pavillon de Marsan au nord, puis la cour carrée, tout à l’Est. Il mandate le Cavalier Bernin comme architecte afin de donner des façades d’allure royale au palais, et à ces fins rase les ailes gothiques, datant de Philippe Auguste, à l’emplacement de la nouvelle cour. Après le déménagement pour Versailles, les appartements sont loués à des artistes. Des cabarets s’ouvrent au sein du Louvre et le palais se délabre progressivement, à tel point qu’on parle de le raser en 1750. Le surintendant Marigny le sauvera, mais les “squatters” resteront.

Le 5 octobre 1789, une manifestation faussement spontanée de plusieurs milliers de femmes (en réalité organisé par les révolutionnaires, dont les leaders s’étaient déguisés en femmes !) vont chercher la famille royale à Versailles pour la ramener à Paris, afin de la soustraire à un entourage versaillais jugé mauvais pour le roi. Les parisiens pensent qu’il sera bien mieux au sein de son “peuple”. Ainsi “prisonnier” de Paris, Louis XVI et sa famille tentèrent de s’enfuir le 20 juin 1791, mais furent arrêtés à Varennes. Le 10 août 1792, les Révolutionnaires attaquent le palais et ses 900 gardes suisses qui se défendent. Louis XVI ordonne le cessez le feu. 600 gardes sont alors massacrés et le palais est totalement pillé. La famille royale sera ensuite arrêté et Louis XVI comme Marie-Antoinette, guillotinés en 1793. L’empereur Napoléon Ier fit ensuite agrandir la place du Carrousel où il fit mettre l’Arc de triomphe.

Outre les objets d’art très bien présentés, nous sommes tout aussi captivés par les pièces dans lesquelles nous passons; elles sont grandioses, bien éclairées et décorées. Certaines salles sont grandioses, époustouflantes tellement elles sont grandes et richement décorées. Aussi, nous avons vu des sculptures et toiles de différentes époques. Il y a énormément de toiles avec des représentations religieuses et divines. Malgré que ce soit bien peint, la quantité astronomique commence à se faire sentir et s’ensuit du désintérêt. Heureusement qu’il y a des portraits, des paysages et des sculptures. A quelques reprises, nous avons des toiles de Venise, je crois que ce sont nos préférées. Autre constatation, c’est l’immensité de certaines toiles qui sont tout à fait imposantes tout en étant très bien peinte. Le souci du détail est presque omniprésent dans toutes les toiles, ici on ne voit pas d’abstrait ni de moderne.

Nous sentons l’atmosphère changer un peu lorsque nous pénétrons dans une salle très prisée par les touristes….celle où il y La Joconde! D’abord, on ne voit que des gens et encore des gens tous concentrés vers le même point, c’est la fameuse toile. Nous savions que la toile était assez petite, mais pour un portrait, ce n’est quand même pas si mal. A petits pas, nous nous approchons de la toile qu’on peut finalement admirer d’assez près. Pour être franche, ce n’est pas si spectaculaire puisque nous l’avons tellement vu en photo, ça réduit l’effet de surprise ou d’éblouissement. Toutefois, derrière tous ces gens concentrés à regarder Mona Lisa, il y a la célèbre toile représentant les Noces de Cana, c’est la plus grande toile du musée. Le détail, les couleurs et les dimensions en font une toile exceptionnelle.

Les pièces se succèdent sous nos yeux attentifs et à certaines toiles, les plus importantes, nous écoutons le commentaire de notre audio-guide. On fait la visite jusqu’à la fermeture du musée, mais nous avions pris le temps d’aller manger le repas de midi au Carrousel au resto du Monde qui offre des cuisines simples de plusieurs endroits. C’est simple et chaleureux.
Une fois le Louvre quitté, on s’étend sur le gazon des Champs Élysée pour se reposer un peu et profiter du beau soleil. Ca fait du bien de reposer nos jambes et de se détendre. Bien reposés, on repart à pied à travers la ville pour rejoindre la butte de Montmartre. Au sommet, nous entrons dans la Basilique du Sacré-Coeur. Malgré que nous y soyons déjà entré, l’intérieur est tout aussi grandiose. Ensuite, on se mêle à la foule sur les escaliers pour profiter de l’animation. Il y a un garçon qui fait du free style avec son ballon de foot….et ce sur une colonne! Il est vraiment bon, ne perd pas son ballon, fait des prouesses impressionnantes et ce, durant plusieurs minutes. Vraiment excellent!

Nous terminons la soirée sur une petite rue très animée avec des terrasses de restaurants et plusieurs dessinateurs au fusain. Nous choisissons notre restaurant et dégustons notre met savoureux pendant que le soleil disparait complètement. A notre sortie de table, des artistes musiciens et danseurs nous offrent un petit spectacle tout en feu!

PS – comme nous publions les posts à distance au fur et à mesure en fonction de l’accès à internet, vous n’avez pas les liens pour les albums photos, mais nous les ajouterons dès notre retour à Montréal. Au moins en publiant quelques posts au fur et à mesure, vous pouvez nous suivre dans notre aventure au lieu d’attendre la fin septembre.

(photos à venir)

Brigitte


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