Niagara Falls (Ontario) – partie 4

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_MG_12806 au 19 août 2019 : Le plein air est omniprésent dans toutes nos vacances et fins de semaine de camping. Et Niagara ne fait pas exception. À une trentaine de minutes du camping, nous avons plusieurs plages et chacune a sa particularité. Le choix est difficile, mais nous optons pour la plage Nickel à port Colborne. Plus nous approchons de notre destination, plus la pluie s’intensifie. Pourtant, c’était supposé cesser il y a déjà une heure. Comme nous n’avons rien d’autre de prévu et que nous voyons l’éclaircie au loin, on poursuit notre route jusqu’à l’accueil. Là il faut attendre une vingtaine de minutes, soit après le dernier éclair.
Nous avions choisi la plage Nickel puisque nous pouvons aller sur la plage en voiture. Longue d’un peu plus de 2km de sable blanc, il y a des plages de pic nic dispersées sur l’étroite bande. En ce jour très venteux, c’est pratique d’avoir l’auto à portée pour ranger nos articles au fur et à mesure. Le vent nous joue des tours, on court après un chapeau, on ramasse vite les jouets de plages qui partent avec la grosse vague qui vient de rejoindre nos chaises et la table pic nic…impossible de fermer les yeux pour profiter des quelques rayons de soleil.

Avec les filles de notre amie Sandra, on rejoint l’extrémité de la plage tout en explorant les dunes et marchant dans l’eau à l’occasion. Le sable est magnifique à quelques endroits, presque noir avec du rouge et du bleu. Les vagues ont permis aux filles de jouer avec la planche et tester leur équilibre. Même si ce n’était pas une journée parfaite de plage, ce fut rafraichissant.
[Photos Nickel beach]

La deuxième plage de nos vacances était beaucoup plus loin et au milieu de nulle part. Nous avons abouti à la réserve Chippawa où il y avait un mini lac avec une courte plage. Ce n’était pas la foule et le temps était incertain, encore une fois. C’était l’occasion parfaite pour jouer dans le sable, de faire des châteaux et de creuser une piscine. Il y avait quelques enfants qui eux venaient du camping annexé à la réserve.
[Photos plage Chippawa réserve]

À Ste-Catharines, là où nous avions découvert le carroussel à 0,05 $ le tour, nous devions aller à la plage Lakeside Park. Par contre, le niveau de l’eau était tellement élevé que la plage était fermée et délabrée. Nous avons dû trouver un plan B. Nous avons donc trouvé une autre plage non loin de là, au Charles Daley Park. Il y a une grande butte gazonnée avec un pavillon pour le pic nic et un grand air de jeu. La petite plage de galets est un peu plus loin et est très petite. Non loin de l’autoroute Queen Elizabeth, on entend toujours un fond de voiture qui enlève l’effet relaxant de l’endroit. Par contre, il y a un arbre au milieu de la plage qui offre de l’ombre aux intéressés.
Disons qu’on s’ennuie des plages de Sandbanks et même de Wasaga beach ! Heureusement que ce n’était pas pour ça que nous avons fait toute la route jusqu’à Niagara !
[Photos plage Charles Daley Park]

Une belle façon de visiter la région de Niagara est d’aller marcher dans les grands parcs qui longent la rivière Niagara. En amont des chutes, environ 1km du fer à cheval, le parc des îles Dufferin offre des sentiers où des passerelles en bois relient de petites îles isolées. L’endroit est verdoyant, les sentiers faciles sont très bien aménagés. Les outardes ont élu domicile dans cet endroit tranquille. Nos pas nous ont mené rapidement au bord de la rivière Niagara qui se fait bien entendre.

Nous nous rendons jusqu’à la centrale électrique Toronto Power. Sur le sentier, il y a des affiches racontant le naufrage d’une berge qui est restée bloquée dans le courant des rochers en amont des chutes depuis 1918. Le 6 août 1918, alors que Gustav Löfberg et James Harris travaillent à bord sur l’extraction de matériaux du fond de l’eau, à un peu plus d’un kilomètre des chutes Horsehoe, le câble reliant la gabare à un remorqueur rompt et celle-ci commence à dériver. En laissant l’eau infiltrer le bateau, ils parviennent à l’échouer sur des rochers, à 600 mètres du bord des chutes. Leur sauvetage est rendu particulièrement complexe par la dangerosité des rapides à cet endroit. Une installation de cordes et de toile permet finalement de sauver les deux hommes, avec l’aide d’un vétéran canadien de la Première Guerre mondiale, William “Red” Hill Sr., qui est allé démêler les cordes qui s’étaient bloquées. C’est vraiment impressionnant que l’épave demeure figée là malgré le fort courant. En faisant mes recherches, nous avons appris que l’épave s’est déplacée pour la première fois cet automne, juste après notre passage, sur une cinquantaine de mètres, libérée des rochers par de fortes intempéries.
[Photos randonnée Dufferin islands]

La randonnée par excellence à faire à Niagara est sans aucun doute celle du parc Glen. Le départ s’effectue au bord de la falaise d’où un escalier nous amène au pied où il y a un terrain verdoyant jusqu’à la rivière Niagara. Plusieurs sentiers de différentes distances parcourent le parc. Il y a des parois d’escalades difficiles pour les adeptes de ce sport. Nous avons tout simplement passé à côté tout en se frayant un chemin dans le canyon.

Les immenses rochers qui nous entourent sont parsemés de trous forgés par la force de l’eau à l’époque où elle était à un niveau beaucoup plus élevé. Le temps a passé et la nature a repris sa place autrement. C’est vraiment verdoyant, dense et rocheux. À certains endroits sur le sentier, on est près de la rivière où le bruit du torrent vient à nos oreilles. Nous sommes encore assez haut au-dessus de l’eau. Et quelle surprise avons-nous lorsqu’un speed-boat rouge surgit entre deux arbres, suivi d’un autre bleu et d’un orange. C’est le bal des va-et-vient pour remonter les rapides que nous observons bien installés sur des rochers.

Les mots me manquent pour expliquer la beauté qui nous entoure. Nous avons participé à un concours pour poser la faune, la flore et avons pu choisir des coquillages et pierres précieuses en échange des points accumulés. Un beau souvenir palpable qui complète notre expérience fort agréable.
[Photos randonnée Glen Park]

Brigitte


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