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Lundi 24 mai 2010: On se lève tôt question d’avoir le temps de visiter notre musée à notre arrivée à Lucerne. Le train pour le retour est à 4:00, donc il ne faut pas perdre de temps.
Dès 9:20, on roule ou plutôt on marche la majorité des premiers 6.5 km à 12 %. La route panoramique nous donne une vue hallucinante et les nombreux motocyclistes en profitent bien.
Habituellement on est rapide, on dépasse tous les autres cyclistes et ça roule bien notre affaire. Mais là, on se fait doubler par tout le monde, des vélos de compétiton et des VTT. On est tout de même chargés de toutes nos affaires, mais je m’attendais à au moins rouler pour monter les cotes, mais non ce n’est pas possible, c’est trop.
Après une heure et quart de montée, on se rend inévitablement en haut et c’est le temps de quelques panos et des photos, break pour manger et on sait que la descente sera facile, mais il nous faut 100% de notre attention et c’est les freins à fond que l’on roule. D’ailleurs, comme le chemin est en serpentin, il faut faire attention à tous les virages et ne pas prendre trop de vitesse. Sur quelques tronçons où on peut se laisser aller, j’ai atteint 59 km heures et Brigitte 50 km (c’est speedy Brigitte), elle qui a 30 km heures avait la chienne avant d’arriver en Suisse!
Sur un vélo 50 km/h c’est vite en titi, mais on a survécu. Il faut de dégourdir les doigts qui sont raides et crispés ainsi que nos jambes avant de repartir. Brigitte a les jambes qui tremblent après ce genre de descente tellement elle est concentrée et stressée. Définitivement, les cols ne sont pas fait pour nous. On (du moins Brigitte) n’apprécie pas autant ça, si on veut faire de la randonnée, on n’ira pas en vélo et on choisira des endroits différents, alors tant qu’à monter des pentes à pied, mieux vaut rouler sur un peu plus plat ou avec des pentes moins abruptes.
On est maintenant arrivé sur le bord d’un lac qu’on longe en direction de Lucerne. Tout ce passe bien le long du lac, c’est assez plat! Le super beau temps est toujours de la partie, la chaleur et le soleil aussi et les gens profitent des différentes plages et rives aménagées ou pas. Il y a plusieurs bateaux sur l’eau, les planches à voile sont sorties et les bikini aussi!
On arrive à Lucerne à 3:00 pm, il n’y a pas assez de temps pour le musée; dommage. On se prend un sandwich et retour à la gare pour attendre le train. A une lumière, je prends une direction et traverse la rue et Brigitte ne me suit pas, car ce n’est pas le bon chemin, ce qui fait que l’on se sépare momentanément et arrivé à la gare, plus de Brigitte. J’attend quelques minutes, fait des aller-retour, mais je ne la retrouve toujours pas. Le train part à 4:00 pm c-a-d dans 5 minutes, ultime solution, se retrouver au train. Je me rends donc sur le bon quai, la seule place où je suis certain qu’elle devra passer et Brigitte est là! Un peu énervée évidemment et je me fais chicaner, car elle a aussi essayé de me chercher dans la gare sans me trouver, mais on a le temps de monter les vélos, prendre place et même de relaxer un peu avant le départ…. tout est bien qui fini bien!
Dans le train, j’écris les posts question de ne pas oublier et surtout de ne pas attendre des semaines avant de poster sur le site. Brigitte lit son livre et on essaie de se reposer avant notre arrivée à Genève.
Ce fut un difficile trajet et on s’est aperçu que l’on n’est pas très bon dans les montées et descentes. Sur route on est assez bon, mais en montagne ce n’est pas extra à part pour la vue. Nos prochains parcours seront plutôt des trajets linéaires et presque plats. En Suisse, il y a des trains partout alors on ne sera jamais pris et on pourra reprendre le train dans une ville différente de celle où on est arrivé.
Finalement, Lucerne c’est vraiment beau, avec son lac et ses montagnes. Il y a tout ce qui fait que la Suisse est un des plus beau pays au monde!
Nous avons parcouru 64km en 4h10 avec une moyenne de 15.3 km/h.
MAM et Brigitte
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