Gaspésie (jour 13) Parc national de la Gaspésie, deuxième partie

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_MG_128010 août 2014: Le ciel est dégagé, le fonds de l’air est frais, le soleil brille de mille feux, c’est la journée idéale pour gravir le plus haut mont de l’est du Québec, le mont Jacques-Cartier. Nous prenons la voiture pour nous rendre au camping du mont Jacques-Cartier d’où la navette part pour nous conduire au début du sentier.

Pour s’y rendre, on doit emprunter la route 14 sur une quarantaine de kilomètres. À un gîte, la route disparaît et nous ne voyons pas d’issus possibles. Une voiture arrive derrière nous et on en profite pour voir avec eux s’ils ont une solution, puisque le gps n’est d’aucune utilité. Finalement, c’est un gars d’un troisième véhicule qui a une carte plus détaillée qui nous avise que nous aurions dû prendre à gauche pour se rendre vers le camping il y a 6km au lieu de continuer tout droit….ce que nous faisons après avoir rebroussé chemin.

Nous arrivons juste à temps pour le départ de la navette de 10h30. Le sentier est ouvert de 10h à 16h et la navette est un moyen de contrôler l’accès afin de préserver la zone protégée pour les caribous qui ont besoin de moments de tranquillité pour se nourrir adéquatement. Comme l’été est court, ils doivent faire leur réserve rapidement et les marcheurs les dérangent un peu.

_MG_1280La montée dure un bon deux heures sur une pente soutenue. La première moitié se fait en forêt avec quelques prises de vue sur les flancs de montagnes environnantes. On marche sur un sol jonché de roches parfois lousses, parfois plus ou moins en escalier. Il faut donc faire très attention en marchant sur les roches instables. De plus, il y a de l’eau à plusieurs endroits, ce qui rend les roches plus glissantes. D’ailleurs, au retour à environ deux km de la fin, Marc-André s’est tordu le pied, ouille ouille ouille! Il resserre bien son soulier et réussi à poursuivre la descente tant bien que mal malgré la douleur. On mettra de la glace une fois de retour à la tente.

La deuxième moitié de la montée se fait sur la crête, toujours sur des roches, mais il n’y a plus aucun arbre. Nous restons à l’affût des caribous que nous pouvons rencontrer à tout moment. À l’extrémité du sentier, il y a une tour d’observation pour voir les environs. Nous nous installons au sol sur des roches et à l’abri du vent pour manger notre pic-nic tout en profitant du paysage montagneux. Sur le chemin du retour, on aperçoit 4-5 caribous sur la crête de la montagne voisine (à 2-3 km de nous à vol d’oiseau) qui se mettent à courir parce qu’un ours leur court après. C’est dommage qu’ils soient aussi loin, nous aurions aimé les admirer d’un peu plus près, mais sans l’ours!

_MG_1280C’est une des randonnées les plus difficiles que nous avons fait au Québec, principalement à cause du sol instable, mais l’effort en vaut la peine. Il faut y aller pour admirer la vue et respirer l’air pur. Pour le calme, on peut remettre ça à une autre randonnée puisqu’il y a trop de monde pour vraiment le ressentir. Et il ne faut pas avoir trop d’attente pour voir des caribous, il faut juste que ce soit la cerise sur le sundae, sinon on peut être déçu. Ah oui, apporter les longues vues peut rendre la sortie plus agréable, comme ça vous pourrez voir ceux qui sont sur les autres sommets.

Justine a parlé tout le long de la randonnée qui a duré 4h, une vraie pie. Son vocabulaire s’est accru au cours des deux dernières semaines, ça débloque. Malgré qu’elle ait très peu dormi, elle est de bonne humeur toute la journée. Nous revenons à la tente juste à temps pour le souper et il nous reste toute la soirée pour s’amuser comme des folles sur le perron avant d’aller se coucher.

Brigitte
[Photos de la Gaspésie (jour 13) Parc national de la Gaspésie, deuxième partie]


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