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Samedi 24 juillet 2010: depuis plus d’un mois ici c’est la canicule. Des 33 degrés toute la journée, des nuits où il est difficile de dormir, des journées où je colle sur ma chaise tellement je sue. Mais comme le temps change vite, ce vendredi les températures sont passées de 30 à 20 en une journée et on se surprend même à fermer les fenêtres pour dormir! Donc ce samedi et dimanche, avec une température plus raisonnable, du beau soleil et un ciel bleu on se motive pour faire une activité chaque jour.
Après avoir fait un grand ménage de l’appartement, on enfourche nos vélos pour une route facile, mais jolie à travers les vignes qui longent le lac sur sa rive gauche. On était bien parti et en voyant les affiches annonçant Yvoire on décide que l’on extensionne notre route jusqu’au village médiéval fleuri et très touristique, question de manger sur le bords de l’eau parmi les touristes et vacanciers. Après une pause assez longue à se faire chauffer au soleil, on retourne à la maison avec une bonne vitesse, le vent dans le dos. J’adore cette route car le retour est toujours plus rapide que le chemin pour l’aller et c’est presque toujours en descendant. Il n’est pas rare de rouler à plus de 30 km/h sur le retour, ce qui fait toujours du bien au moral. Brigitte est super en forme et moi je ne peux plus la clancher comme je faisais avant, elle est toujours très près derrière. Ma chérie est rendue une athlète avec notre entrainement de spinning et son gym 2 fois semaine, elle garde la forme. Ce fut une petite balade de 60km, en 2:40 avec une moyenne de 22.2 km/h.
Dimanche 25 juillet 2010: Pour le dimanche, on choisit l’option facile, une balade au Salève. On n’a qu’à suivre et en plus durant l’été on a accès à la navette qui nous monte sur la partie de droite où on peut faire des chemins différents. Le vote désigne le chemin de Chavannes, une route assez facile dans la forêt. C’est dommage de monter pendant prèss de 3 heures à l’ombre, mais au moins on ne sue pas trop, car encore aujourd’hui c’est frais mais ensoleillé. Au final de la montée et pas tout à fait au sommet, on s’arrête pour manger dans une prairie, avec les vaches juste à côté.
Après la pause diner, on repart pour la traversée jusqu’au restaurant et au téléphérique. Comme on est des vrais, on redescend à pied. On déteste descendre, car c’est très dur sur les genoux, mais tant qu’à faire de l’exercice, autant le ressentir le lendemain. On a passé la journée, montée et descente avec un monsieur retraité, sportif, musicien, tapissier décorateur et polyglottes. Je ne croyais pas ça possible, durant TOUT le temps, il m’a raconté diverses histoires de sa vie, de sa famille, de musique etc… j’ai trouvé quelqu’un qui parle plus que moi…. incroyable! Nous allons sans doute profiter de sa maison dans les îles Canaries durant les vacances de Noël.
Cette journée fut encore bien remplie et pour la première fois, Brigitte était devant moi et montait à son rythme. On était un petit groupe de rapides, une dixaine de personnes devant… et le reste du groupe derrière. Un grand groupe en ce dimanche de 50 personnes, deux enfants et un chien! On arrive au l’arrêt d’autobus vers 5:00pm ce qui nous fait une journée de hicking incluant la pause pic-nik de près de 7:00h, on va bien dormir ce soir.
Au retour, on soupe tôt, oui ici quand on soupe avant 7:00h on est des extra terrestres. On va se coucher, les mucles un peu endoloris, mais avec l’impression d’avoir vraiment profité de chaque moment de cette courte fin de semaine.
mam