Corse (jour 12) Sartène, Campomoro et Propriano

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Mercredi 30 juin 2010: Aujourd’hui, on fera un peu de route parsemé de quelques arrêts touristiques. Nous partons assez tôt puisque nous sommes réveillés de bonne heure. La route est sinueuse et malgré les beaux paysages, Brigitte doit rester bien concentrée sinon elle a peur ou mal au coeur avec tous ces virages. Mais je suis prudent alors il n’y a pas de risque.

Par le plus pur des hasards, on s’arrête dans une halte routière avec vue panoramique pour regarder ce que tous ces gens ont l’air de trouver si intéressant. Ca nous prend quand même quelques minutes avant de réaliser que nous sommes sur le site de Roccapina avec la tête de lion qui découpe le ciel et la mer sur son promontoire (il n’y a aucune pancarte l’annonçant, mais c’était une destination qu’on avait mis sur notre liste). En fait, c’est une sculpture naturelle qui est le produit de l’érosion. Voyez-vous le lion à droite sur la photo?

Ensuite, on poursuit notre chemin pour se rendre aux menhirs de Palaggiu, un site datant de 3’000 ans avant JC. C’était encore une fois super mal indiqué et ce n’est que sur le retour que nous avons aperçu une petite pancarte annonçant le site. En fait, heureusement que le site était mentionné dans le livre touristique, sinon nous n’aurions jamais pu arriver ici. Le site est fermé, il y a de grosses roches qui bloquent l’accès en voiture à l’entrée. On la laisse sur le bord de la route et on marche presque 30 minutes avant d’atteindre l’endroit où sont présentées les pierres. Le chemin est indiqué par des flèches tracées dans le sable ou avec des petits cailloux, bref pas très touristique. Mais nous n’étions pas les seuls fous, il y avait d’autres touristes avec leur guide touritisque.
Des menhirs, c’est quoi? En fait, ce sont des roches à silhouette humaine dont certaines dépassent 3 mètres. Le site contient plus de 258 monolithes, ce qui représente la plus grande concentration de ce type en Méditerranée. Le site n’étant pas bien entretenu, nous n’avons vu que quelques pierres. Je m’attendais à voir plus des formes humaines ou un peu de sculpture. Plusieurs d’entre elles sont couchées et sont orientées nord-sud sauf une tournée est-ouest.  Il parait que certaines sont ornées d’épées, mais nous ne les avons pas trouvées.

Avec toute notre bonne volonté, nous avons essayé de trouver en vain le site des mégalithes de Cauria qui est à peine à quelques km de là, il n’y a aucune indication. On ne perd pas de temps et on reprend la route jusqu’à Sartène où nous prendrons une pause pour le diner. Il fait encore assez chaud et humide, c’est très collant. Dès notre arrivée dans la ville, on repère une terrasse avec brumisateur à l’ombre où on s’arrête pour manger un hamburger et une salade.

Nous avons la vue sur la place publique qui est assez animée. C’est le point de rencontre pour les discussions, la détente et le marché, mais autrefois c’était où se trouvait la guillotine. La ville située à 330 mètres d’altitude a environ 3’500 habitants. Sartène est une ville fortifiée et l’échauguette est le symbole de la sitée; en fait c’est un rampart qui protège la vieille ville fait à même les maisons, donc les maisons font office de rampart. D’ailleurs, c’était pour les protéger contre les attaques des barbares qui ont sanglanté leur histoire.

Nous avions pris un audio-guide qui nous a fait balader dans la vieille ville et nous a raconté plein de choses intéressantes sur la ville. Nous avons vu le four municipal prêté par le boulanger et où les femmes pouvaient faire cuire leur propre pain.  Les bâtisses sont bien entretenues, c’est assez class malgré qu’elles datent de plusieurs centaines d’années. La marche à travers les petites ruelles a ouvert notre appétit, mais c’est surtout de la gourmandise parce qu’on a mangé un sundae au chocolat avec crème fouettée. Ah oui, j’ai aussi trouvé un chandail qui représente super bien notre voyage en Corse….c’est un chandail du GR20, je suis super content de mon achat, c’est un beau souvenir.

On reprend la route sinueuse pour Campomoro où on se rend jusqu’au bout de la route, dans un cul-de-sac. On descend pour faire la suite à pied en longeant la baie magnifique avec du sable blanc, l’eau claire et les bateaux à l’encre. Pour aller jusqu’à la tour de Campomoro, on doit emprunter un sentier ombragé à travers les arbustes avant d’atteindre le sommet où trône la tour en question. Tout en haut, on a une vue époustouflante à 360 degrés sur la mer, la baie et la terre. La tour est encore en très bon état. On a marché sur les murs / forteresses pour bien sentir le temps où le gardiens montaient la garde pour protéger le territoire, guarantir la sécurité du village.

Après avoir mangé notre melon d’eau sur les remparts, on redescend jusqu’à la voiture pour notre destination finale de la journée. A Propriano, nous avons réservé une chambre d’hôte dans un superbe domaine ou villa fleuri avec piscine creusée. On se croirait dans un autre pays tellement ça fait maison du sud. Dommage, on arrive comme la piscine ferme, mais heureusement que la douche de notre chambre est toujours en service!

On prend notre souper à l’hotel directement sur le bord de la piscine. C’est très très beau, très sympathique avec un superbe coucher de soleil. Pour souper, nous prenons du foie gras, du pigeon rôti et du thon avec oignons caramélisés….un délice pas trop économique!

On réalise que nos journées de vacances sont bien remplies, mais que nous avons le temps de profiter de tout ce que nous faisons.  On découvre plein de belles choses, autant culturel que panoramique et en plus on se repose. Des vacances bien méritées qu’on savoure pleinement jusqu’à présent…..et ce n’est pas fini, heureusement!

MAM

[Photos de la route pour Propriano]
[Photos de Sartène]
[Vidéo sur la route pour Propriano, 2:16 minutes]


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