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Dimanche 2 juin 2013 : Notre séjour sur l’île de Sifnos est terminé, déjà. Nous avions réservé un taxi la veille pour qu’il vienne nous chercher à l’hôtel à 8h, ce qui nous évite d’avoir à prendre le bus à 7h ce matin pour se rendre au port surtout que notre ferry n’est qu’à 9h15. Nous avons amplement de temps pour prendre notre petit déjeuner sur une terrasse au bord de l’eau en attendant l’heure du départ. Ahhhhh que c’est agréable! La vue sur l’eau, le village de Kamares et les montagnes, le bruit des vagues sur la plage et le calme du village.
Avec presque 30 minutes de retard, ce qui est habituel, on voit le bateau arriver au loin. À une vitesse incroyable, il franchit la distance en un clin d’oeil, ou presque! Une fois que ceux qui arrivent sont descendus, nous prenons place à bord. Sur nos billets, il y a des places assignées même si elles ne sont souvent pas respectées, mais comme nos sièges sont près de la fenêtre, je n’hésite pas à montrer mon billet aux gens installés là pour qu’ils constatent que ces sièges nous sont assignées et ils changent de place sans broncher, facile!
Durant le trajet, on se fait bercer par les vagues et Justine ne tarde pas à s’endormir. Comme nous avons plus de place qu’il n’en faut, nous la couchons sur les sièges devant nous pour qu’elle puisse être bien à son aise et dormir le plus longtemps possible. Dans mes bras, elle ne dort pas trop longtemps (sauf en porte-bébé en marchant) et sachant que nous en avons pour 3h, mieux vaut mettre toutes les chances de notre côté….et ça a fonctionné, car elle a dormi presque 2h. En cours de trajet, nous avons fait 2 escales rapides, une à Naxos et l’autre à Folejandros.
Santorini se présente devant nous dès que nous mettons les pieds sur le quai pour descendre. Plusieurs autobus, voitures de location et kiosques d’information touristique sont au pied de la falaise qui se dresse derrière eux. On se dirige vers l’information touristique pour obtenir la carte de l’île et s’informer de l’autobus à prendre pour se rendre à notre destination du jour, Emporio. On m’informe qu’il n’y a pas d’autobus direct, que nous devons prendre l’autobus vert qui va à Fira en 20 minutes et qui est très bondé pour ensuite prendre un second autobus pour se rendre à Emporio pour environ 1h. Bref, ce n’est pas très agréable ni simple, surtout avec nos bagages et bébé. En discutant plus longuement avec le commis, il nous convainc que la meilleure solution est de louer une voiture pour notre séjour afin d’être plus autonome et faire plus d’activité.
À bord de notre mini Kia, on prend la direction de Emporio pour déposer nos bagages à l’hôtel d’Emporio Ancient Elefsina, diner et ensuite commencer nos visites. Notre hôte Despina est très sympathique et nous donne quelques conseils de visite dans le sud de l’île ainsi que des suggestions de plats typiques à Santorini. D’abord, elle nous conseille un restaurant tout près pour diner à bon prix, ce qui s’avéra véridique puisque nous avons mangé de très bons souvlakis pour un prix modique.
Nous prenons tout de suite après diner la direction de Périssa, la plus grande station balnéaire de Santorini. Une longue plage qui s’étire sur 7km avec des chaises longues et parasols à perte de vue sur le sable tandis que les tavernes et bars s’étalent de l’autre côté de la rue. Dire qu’on cherchait les touristes lorsque nous étions à Sifnos, ici pas besoin de les chercher, ils sont tous sur la plage à se faire bronzer! On se croirait presque dans le sud avec tous les clubs med, sans vraiment voir d’hôtels qui doivent être plus dissimulés dans les rues derrière. Ainsi, on marche d’un bout à l’autre de la plage et on profite de l’ambiance et du paysage. Les vagues viennent s’échouer sur le sable noir de la plage au plus grand plaisir de quelques baigneurs qui n’ont pas peur de la fraîcheur de l’eau.
En reprenant le volant de notre voiture, on se dirige vers Vlychada, fortement recommandé par notre livre touristique ainsi que notre hôte. Nous arrivons sur une aire de stationnement et on prend la direction à pied sur la plage de galets noirs au pied d’une falaise avant d’aller fouiner dans le petit port de pêcheurs. Outre les mignons bateaux rustiques, les filets de pêche ainsi que les pêcheurs qui réparaient leurs filets, nous n’avons rien trouvé de charmant à cet endroit. On se demande encore comment le livre touristique a pu donner un coup de coeur à Vlychada. Heureusement que nous avions la voiture pour aller ailleurs, car initialement on avait prévu s’y rendre à pied ou en bus et on aurait certainement eu beaucoup de difficulté à reprendre un bus pour nous amener ailleurs.
En quittant Vlychada, on aperçoit les anciens moulins à vent qui trônent sur la colline tout près. On nous avait suggéré d’y monter pour apprécier le coucher du soleil, mais il reste encore deux heures. On y va quand même, au pire nous y reviendrons plus tard. De là haut, il vente très fort et c’est avec peine qu’on réussit à ouvrir les portes de la voiture. On s’arrête à quelques moulins pour prendre des photos et nous avons même pu en visiter un de l’intérieur où le mécanisme était encore présenté. Toutefois, aucun n’était fonctionnel et il n’y avait plus de palles après le noyeu. Disons que tout seul, ça n’a rien d’extraordinaire, mais de les voir alignés sur la colline, ça donne un petit côté campagnard et rustique.
Nous poursuivons notre route en allant à l’extrémité sud ouest de l’île, là où le phare guide les marins. Sur la route, nous longeons les falaises et nous avons une vue superbe sur la caldeira et les villages blancs qui semblent accrochés à la falaise. D’ailleurs, Santorini est une île volcan qui offre la vision d’un immense cratère en partie immergé. En arrivant au phare, le soleil est encore trop haut dans le ciel pour attendre qu’il touche l’horizon, alors on se dirige plutôt vers un restaurant qui offre une vue splendide autant sur le coucher du soleil que sur la caldeira. Nous mangeons une bonne salade, différente des salades grecques que nous mangeons à tous les jours, car celle-ci a de la laitue, des tomates cerises et du fromage plus dur et très goûteux. De bonnes grillades nous sont ensuite servies suivies d’un petit morceau de gâteau imbibé d’un jus sucré. Évidemment, nous avons pu profiter de notre premier coucher de soleil, et non le dernier, installés en première loge. Avant de rentrer à l’hôtel, nous retournons au phare pour faire quelques clichés avec les dernières lueurs du jour.
Brigitte
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