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Dimanche 12 avril 2009. C’est Nice que l’on découvre aujourdhui, Nice comme dans Nice (prononcé en anglais). On débute comme dans beaucoup de nos découvertes de nouvelle ville avec un tour de ville, mais pas en gros bus deux étages, mais bien en petit train, chou chou. Le trajet nous fait passer par le Jardin d’Albert premier, à travers la place de Massena, une voie piétonnière très beau et assez grand.
S’en suit une route à travers la préfecture en face du palais royal et en face du marché. Le commentaire nous fait remarquer que les pancartes des rues sont écrites en 2 langues, français et niçois. On nous raconte l’histoire de Catherine de éegurane, qui aurait fait acte de bravoure et sauvé Nice lors du siège de Nice par les turcs. Mythe ou réalite? nul ne sait. Elle aurait assommé avec son battoir à linge un porte-étendard turc et lui arracha son drapeau. La tradition locale rapporte qu’en plus de son acte de bravoure, elle aurait dévoilé une « partie charnue » de son anatomie, ce geste provocateur mettant en fuite les assiégeants turcs. C’est la deuxième fois qu’on entend parlé qu’une femme a sauvé une ville. (l’autre c’est Genève grâce à une marmite versée sur la tête des soldats).
On nous parle pendant 5 minutes d’un superbe château sur la colline, et patati et patata, pour apprendre qu’il a été complètement détruit et qu’il n’en reste rien. Bravo pour l’histoire. Toutefois, on s’attarde quelques heures sur la colline pour bien profiter des divers points de vue sur la ville, le port, la plage, vraiment beau. On était même en haut quand un grand bateau de croisière / traversier jaune de lignes maritimes corse a accosté. Manoeuvre délicate s’il en est une. Ce fut impressionnant, mais ici ça arrive quelques fois par jour.
Nice, c’est 8 km de plage. La baie des anges c’est LA place pour profiter de la plage, avec tout ce que l’on peut demander autour, kiosques, marchands, restaurants et hotels, mais surtout longée par une piste cyclable géniale. La plage ici est en galets. Ce n’est pas très confortable pour marcher pieds nus (faut demander à Brigitte qui n’a pas duré plus de 2 minutes), mais le bruit des vagues qui glissent et retournent les galets c’est spécial et très mélodieux. On est allé se promener dans la vieille ville à travers les petites rues toutes mignonnes pleins de cafés/terasses et vendeurs de cossins. Ici, le printemps bat son plein, les arbres sont en fleur et les senteurs sont ennivrantes. On dirait qu’on entre chez Fruits et passion, mais c’est dehors ! Ils ont construit un aéroport sur le bord, ou plutôt presque dans la mer. C’est très achalandé et c’est surprenant de voir les avions atterir et décoller comme dans l’eau.
Note parcours à travers l’Europe nous fait souvent croiser des églises et cathédrales. On est entré dans l’Eglise de Réparate, pour prendre des photos. Surprise! c’est plein de monde et le curé commence tout juste la messe pascale. On reste en arrière pour le début de la cérémonie. C’est un peu comme à Barcelone pour la messe de minuit, on était à la bonne place au bon moment.
On a terminé la soirée dans un restaurent-bistro italien où ils servaient des crêpes bretonnes en Provence. C’est à ni rien comprendre, mais on n’est pas à une contradiction près. Nice, c’est notre coup de coeur de la Provence.
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