Madrid (jour 7)

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suite 27 décembre : Nous sommes arrivés à l’aéroport un peu plus tôt que prévu, faute de beau temps, mieux vaut être au sec.

Ayant eu un peu de temps à tuer à l’aéroport, j’ai eu le temps de prendre quelque photos. C’est un peu triste de ne pas avoir eu du soleil en quantité suffisante à Barcelone que l’on se rend à Madrid, en espérant que le ciel soit plus beau.

J’ai pogné la grippe à Londres, je l’ai aussi à Barcelone et je vais la garder jusqu’à Rome. Je réussi à me débarrasser de mon nez morveux seulement la deuxième semaine, soit après le retour… la grippe d’homme c’est pas facile!

[photo de l’aéroport]

Arrivés à Madrid, on cherche et trouve rapidement notre hotel, un 2 étoiles, en plein centre-ville à la sortie du métro. WOW directement dans l’action et de l’action il y en a. L’ambiance dans les rues s’apparente à la sortie du Centre Bell un soir de match du Canadien. Ca n’a juste pas d’allure, les gens bouchent les rues, à la limite du désagréable, ça prend 10 minutes pour faire 50 pas. On a bien cherché à savoir pourquoi il y avait autant de monde, mais aucun événement spécial ne s’est produit. Il y a de la sécurité partout et surtout à chaque 20 pieds il y a un mime qui fait une statue ou un bonhomme. Brigitte aime bien et a pris quelques photos, vous verrez…

Madrid est un modèle de propreté. A toute heure du jour et de la nuit, il y a des gens de « la ville » qui balaient, vident les poubelles et nettoyent la rue. Ils ramassent les vidanges même la nuit, c’est presque du zèle! C’est super agréable à voir, tout est propre.

Donc, rendus à l’hotel, petite chambre sans fla fla et sans chauffage non plus! Cette aile est en rénovation! 5 degrés dehors c’est ok, mais en dedans c’est fret en ta! Donc on a gelé solide durant toute la nuit! La deuxieme journée, on a mis le chauffage dans le tapis tout le temps qu’on n’était pas là et c’était déjà plus acceptable, mais quand même, donc pour le confort on repassera.

Ah oui, je vais vous parler des déjeuners inclus. C’était bien dit dans notre guide de voyage, mais… nous on lit pas tout!… donc le déjeuner, c’est du thé, café, toast, croissant… that it!… Rien d’autre!… Nous avions eu notre expérience avec Barcelone et on a fait des courses avant… Fromage et Jambon de la place… ça fait de meilleurs petits déjeuners.

Madrid, pour je ne sais quelle raison (je ne suis pas un wiki) est comme la mèque du jambom. Non pas comme dans magasin de viande avec du jambon, ce sont des magasins dédiés au jambon. Sans rire, il y a au moins 300 sortes de jambons differents! Il y a même le musée du jambon, la villa du jambon, le palais du jambon. Ici, le cochon est roi et c’est un ours l’emblème de la ville… va comprendre!

[photo des rues de Madrid]

Jour 7, 28 décembre : Début de notre aventure madrilène à la Plaza Mayor (place de la mairie) plutôt tranquille. O y est arrivé tôt pour récupérer nos billets d’autobus touristique, mais ça n’ouvre que dans 30 minutes. Faut donc en profiter pour se promener sur la place. C’est un endroit réservé aux vendeurs de cossins et aux réunions de tous genres. Les vendeurs installaient leur stand, surtout des vendeurs de cartes, monnaie, timbres….bon endroit pour les collectionneurs.

[Photos Plaza Mayor]

Une fois les billets en main, le tout commence avec le traditionnel tour d’autobus Vision Bus Tour à travers la ville. Rien de mieux pour s’orienter et aussi faire un survol de ce qui a l’air intéressant. Ce qui peut avoir l’air intéressant dans un livre l’est des fois moins en vrai, et vice versa. Comme exemple, moi la statue de Christophe Colomb quoté 1 sur 3 j’ai trouvé ça cool!… anyway!

[Photo Visite Vision Bus Tour]

Notre premier arrêt est le Musée du Prado. Un musée grandiose contenant plus de 3000 toiles de TOUS les grands maîtres. C’est, selon notre livre, le plus grand musée d’exposition de toiles au monde. Il y a aussi des sculptures, mais moi et les sculptures, j’aime pas trop!

Habituellement, on ne peut pas prendre de photo dans les musées, c’est bien normal, mais dans celui-ci il faut laisser son sac, question de ne pas accrocher une statue de 2000 ans et de la sacrer à terre… Mais étant donné que j’ai pas exactement un kodak Fisher Price, la madame du locker ne voulait pas le prendre, et on ne voulait pas nous laisser entrer avec… Le gardien ne parlant pas ni anglais ni françcais, la fille du locker et le gardien se sont ostinés, aussi avec nous et surtout entre eux pour touver une soution. A la fin j’ai gardé mon sac, mais je le portais devant… Méchant mal de dos, mais pas le choix.

On a passé 6 heures au musée, en regardant chaques oeuvre 10 seconde, ça vous donne une idée de l’ampleur de la collection. La quantité de tableaux, les grands noms et aussi le format des toiles nous ont « flabergasté »! Les peintres, surtout subventionnés par le clergé et les rois, ont surtout peints des scènes grandement inspirées de la religion catholique et de la Bible. C’est pourquoi les toiles sont grandioses, certaines par leur format de 2m par 5m et d’autres par des scènes dépeintes telle que Saturne dévorant sont fils du peintre Goya (toujours aussi noir)… vraiment troublant!

On a adoré les Ménines, de Vélazquez, une oeuvre magnifique, que l’on a déjà vu dans le musée Picasso en photo.  Cette toile a GRANDEMENT influencé le maître!… Mais ici, c’est l’original! Wow!  Elle n’était pas à vendre, dommage il ne me restait qu’un 20 EURO.(celle qu’on nous a montré et avec laquelle il s’est inspiré pour peindre des toiles surréalistes).

Les audioguides nous font passer à travers l’histoire de peintres et de toiles. Les explications sont vraiment très bien et des fois trop bien, car c’est trop long. Cela nous permet de mieux comprendre le pourquoi et le comment. Sans ces commentaires, les différents musées seraient moins intéressants et on aurait sûrement moins appris. Même si on retient tout au plus 10 % c’est toujours cela de plus.

Pas de photos du Prado, trop de sécurité et pas envie de chercher le trouble. Faut croire que j’étais zen cette journée là.

Après 6 heures debout à regarder des toiles, on a un peu notre quota, et c’est crevés que l’on sort du musée. Même à 5:30, c’est à dire 2 heures avant la fermeture, les gens font la file pour entrer!… une file que l’on estime au minimum 1 heure si tout va bien. Ici des touristes en veux-tu, en vla!

On fini le tour de bus, au coucher du soleil, et il nous ramène à l’hotel. C’est frisquet assis dehors au deuxième étage du bus sans toit, mais au moins on est assis et on écoute les commentaires, c’est facile.

En se promenant dans la ville pour trouver un resto, je parle d’un resto ouvert, car ici presque aucun vrai resto (je ne parle pas de McDo) n’est ouvert avant 8:00h. Donc on soupe pas avant 8:30 ici. Enfin on trouve un resto full sympa juste à côté de l’hotel, vraiment la porte à côté. On y est allé deux fois tellement que tout sur le menu avais l’air bon!


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