Corse (jour 1) faux départ

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Samedi 19 juin 2010 : Ca y est, c’est le début de nos vacances. Pour une fois qu’on ne prend pas l’avion très tôt le matin, on n’aura pas à courir après un taxi ou prendre le premier bus qui nous fera arriver serrer. Notre avion part à midi, donc on arrive à l’aéroport pour 10h30 environ sans être stressé. L’embarquement se fait à l’heure, mais les moteurs demeurent silencieux. Une quinzaine de minutes plus tard, le commandant nous apprend que des problèmes de communication avec la tour de contrôle d’Ajaccio (Corse) nous fera décoller dans 45 minutes….bon, ça nous laisse du temps pour faire un brin de lecture et de se reposer, rien ne presse, on est en vacances.

Finalement, on décolle pour un vol d’un peu plus d’une heure. On survole la Corse avec ses montagnes, on fait quelques virages pour l’approche et on commence même la descente avant que les gaz soient remis et qu’on remonte. Je me doute que ce n’est pas bon signe et après plusieurs minutes, le pilote prend le micro pour nous annoncer qu’il y a des vents violents autour de l’aéroport, que les conditions d’atterrissage excèdent les capacités de l’appareil et que nous avons attendu le temps maximum dans le ciel. Il faut donc retourner à Genève. QUOI ?????

Evidemment, tout le monde s’agitent et se posent des questions. Plusieurs vont voir les hôtesses de l’air, mais n’obtiennent aucune réponse. Un mec s’énerve un peu, parle fort, argumente, mais tout fini par se calmer jusqu’à l’atterrissage. A notre arrivée à Genève, la police l’attend pour l’interroger…franchement ils exagèrent un peu, ce n’est pas un cas de police quand même, mais ce n’était que préventif. D’ailleurs, un article dans la version électronique du journal local est passé à son sujet.

On n’obtient des réponses qu’en retournant à l’intérieur au comptoir d’information où on nous informe qu’un vol le lendemain matin a été planifié pour nous, qu’ils nous paient la nuit d’hôtel et le souper. Pourquoi pas en profiter, il n’y a plus rien à manger à l’appart, on sera plus proche de l’aéroport, on aura accès à la navette (le départ est à 7h20, donc trop tôt pour les bus) et on est en vacances, alors allons-y on prend le bon pour l’hôtel. Ca fait quand même bizarre de coucher à l’hôtel dans notre propre ville.

Avec toutes ces péripéties, nous n’avons pas diné, on a faim et il est rendu 4h. On se prend un petit quelque chose à manger, on marche un peu au centre-ville de Genève, mais la pluie nous ramène à l’hôtel pour relaxer. Bref, une journée à ne rien faire, espérons que demain on fera plus que décoller et survoler la Corse, on espère y atterrir!

MAM


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