Cet article a 832 mots. Il vous faudra environ 2 minutes, 46 secondes pour le lire.
Lundi 8 mars 2010: En cette journée internationale de la femme, nous irons skier à St-Anton, montagne qui nous a été recommandée par des amis.
Nous, comme des beaux innocents, on se dit que le GPS nous conduira à la montagne de ski seulement en y entrant le nom. Brigitte ne le trouve pas, nous ne sommes pas encore assez près. On prend sur l’autoroute une mauvaise bifurcation nous menant sur une autoroute payante à 8 euros, direction je ne sais pas trop où, mais certainement pas la bonne. On s’est arrêtés dans un truck stop où je suis allé voir sur une carte et j’ai trouvé le fameux nom de la ville du mont St-Anton à Arlberg, fallait savoir! Nous rebroussons chemin et réussissons à ne pas payer une deuxième fois le péage, merci madame!
Rendus à la station, c’est un peu le bordel pour trouver un parking, mais après quelques essais et erreurs, on en trouve finalement un tout près d’une télécabine pour 7 euros. Il est 11h, il est tard en titi, mais on décide de sauter le diner, de souper plus tôt et profiter de la journée de ski qui nous a coûté 43 euros (plus 5 euros pour la carte magnétique qui nous sera remboursée à la fin).
St-Anton est un immense centre étendu sur 3 versants dans la région du Tyrol. Cette station fait partie d’un resort de 5 montagnes à Arlberg – St-Anton, Lech, St-Christophe, Zurs et Stuben. Les 3 premières descentes ressemblent plus à ce que j’appelle du « commuting », c’est-à-dire une piste qui va vers une autre afin de prendre un télésiège. Pas de chance, les pistes que l’on fait sont laides, achalandées, plein de tas de neige et glacées par endroit, dommage 🙁
Une chance que la température est en notre faveur : ciel bleu, aucun nuage, mille et un rayons de soleil et il fait -7 degrés. Ils annonçaient froid, on s’est bien habillés, mais là on crève de chaud.
Moi mon but sur une nouvelle montagne, c’est d’aller tout en haut question d’avoir la vue et le choix des pistes. Mais ici, c’est bordélique. Il faut bien choisir son remonte-pente, car chacun dessert qu’une, deux ou peut-être trois pistes et surtout ils ne montent pas jusqu’en haut. Toutefois, les télésièges sont assez high tech, car il y a des barrières qui donnent le « go » pour aller à la chaise, comme des barrières de départ pour les courses. Ensuite, il y a un tapis roulant qui nous amène jusqu’à l’endroit exact où la chaise va nous prendre. Vive l’ère mécanique!
On décide donc de quitter la montagne principale pour aller voir plus loin sur un autre versant, loin, assez loin. Vers 1h30, nous sommes rendus. En fait, on est rendu à St-Christophe. On y va un peu au hasard et on tombe sur une piste bleue. Habituellement, on vise les pistes rouges, mais celle-ci est parfaite, large avec une pente raisonnable, damée, pas trop achalandée, en plein soleil et longue d’au moins 3 kilomètres….enfin on a trouvé une piste qui fait notre bonheur. On fera encore et toujours cette descente jusqu’à 3h15 où il nous reste exactement 1h pour rentrer, soit à l’autre extrémité de la montagne.
Sur notre chemin de retour, nous avons croisé un chien qui était en grogne après le téléphérique. En fait, les barrières et les recouvres cabines en plastiques se referment automatiquement lorsque nous descendons. Le chien était enragé après le mécanisme….bref, les images valent milles mots, alors nous l’avons filmé pour vous montrer.
Nous avons retrouvé notre point de départ en temps et en heure, sans se presser, notre auto nous attendait sagement. Heureusement que nous avions trouvé cette superbe piste, car les autres que nous avons prises pour retourner à l’auto étaient tout aussi bossées et décevantes que les premières de la journée.
Nous nous promenons dans le petit village de St-Anton, question de visiter, de profiter de l’ambiance après-ski et de faire passer le temps, car il est trop tôt pour manger. Finalement, il est 6h, le soleil se couche, il fait plus froid et on commence à avoir faim. On déniche un petit resto sympa et pas cher où on mange une goulash (soupe tomate avec morceaux de viandes), une escalope viennoise avec frites et un club sandwich accompagné d’un petit vin local pour un total de 44 euros.
[Photos de St-Anton – village]
Il ne faut pas partir trop tard, car on a une heure de route avant de regagner notre hotel.
MAM
St-Anton : altitude de 1’304m à 2’811m, 260km de piste