Parc national de la Jacques-Cartier – partie 1

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_MG_1280Juin 2015 : La St-Jean-Baptiste signifie le début des vacances pour beaucoup de gens, encore plus lorsque ça tombe en milieu de semaine. Nous en avons profité pour prendre en plus, le jeudi et vendredi de congé pour ainsi se faire une longue fin de semaine de 5 jours. Avec autant de jours de congé de suite, on peut se choisir un parc national plus loin. Pour ses nombreux sentiers de randonnée pédestre et la proximité de la rivière, notre choix s’est arrêté sur le parc national de la Jacques-Cartier, environ 30 minutes après Québec.

Arrivés au camping dans le secteur la Bétulaie, électricité seulement, nous remplissons notre réservoir d’eau potable pour être autonome quelques jours et s’éviter plusieurs allers-retours au point d’eau. Le terrain est bien entouré d’arbres et nous ne voyons pas les voisins ni le bloc sanitaire qui est pourtant notre voisin arrière.

Quelle mauvaise surprise lorsque nous constatons que l’électricité ne fonctionne pas. Même les lumières n’embarquent pas sur la batterie, c’est qu’il y a un problème de contact à quelque part. Chéri trouve le coupable, un fil est débranché sous l’évier. Heureusement qu’il a du ruban et quelques notions en électricité, en quelques minutes le problème est réglé. Une fois bien installés, on prépare le souper, on prend notre douche et tout le monde dort.

Après une nuit bien fraîche pour la fin juin, on se prépare pour une randonnée catégorisée facile, les Cascades. Le point de départ est au centre de services, tout près de notre emplacement. Nous passons sur le pont de bois qui traverse la rivière Jacques-Cartier et marchons ensuite sur un sentier assez large pendant plus d’un kilomètre. Ce n’est pas le style de sentier que nous aimons, mais ce tronçon est commun avec un autre sentier accessible en vélo, le Draveur Sud. Juste avant le vrai début du sentier les Cascades, on suit les indications d’un point de vue. En fait, on longe le ruisseau Bearch qui se jette dans la Jacques-Cartier où quelques pêcheurs sont en pleine action, les pieds dans l’eau. À notre arrivée, un des pêcheurs sort une truite mouchetée de l’eau, mais l’échappe en essayant de l’attacher à une corde.

De là, le sentier prend un tout autre aspect, étroit, bien en forêt, plus sauvage et sur un tapis d’aiguilles de pin. La vraie randonnée, comme on les aime. Justine continue de marcher en prenant bien soin de passer par dessus les racines et contourne les roches. On sent qu’elle a le pied randonneur! Le sentier serpente dans la forêt, quelques fois près de la rivière en cascade, d’autres un peu plus loin, mais toujours avec le bruit de l’eau en sourdine.

Le paysage est magnifique, surtout les cascades du ruisseau, c’est très paisible et nous sommes bien. Le sentier est très facile et Justine a marché seule les quelques 4 km de la randonnée. Nous arrivons à la tente-roulotte après midi et dinons rapidement pour coucher nos corps d’athlètes le temps d’une sieste.

En fin d’après-midi, on va à la découverte de l’aire de jeu au plus grand plaisir de mademoiselle. Assez rustique, le module a tout de même plusieurs accessoires et glissades. Justine essaie toutes les façons possibles pour monter, l’escalier standard n’ayant que très peu d’attrait pour elle. Les petites mouches nous envahissent rapidement, mais comme elle s’amuse bien, on prend notre mal en patience et nous endurons ces moustiques plutôt encombrants.

Notre journée se termine comme toutes les autres après un bon repas sur le BBQ, une douche familiale et l’histoire du dodo. Nous en profitons pour nous coucher tôt également, question de se refaire le plein de sommeil.

Brigitte
[Photos du Parc national de la Jacques-Cartier – partie 1]


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