Le Salève – Orjobet

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Dimanche 11 octobre : On laisse la pluie de samedi et le soleil revient en force en ce beau jour de dimanche. Ca faisait quelques semaines que nous n’avions pas fait le Salève. On arrive toujours par le bus de 10:05, c-a-d, que l’on se lève plus tard (très bon) mais on ne prend pas part aux discussions pour décider du trajet de la journée (moins bon), on suit ce que le groupe a décidé.

Bonne surprise, le groupe a décidé que nous n’emprunterons pas le chemin archi connu de Monnetier, mais bien celui d’Orjobet. Hourra, un nouveau chemin. C’est aussi une des raisons de notre baisse d’intérêt quand on fait toutes les fois le même chemin. Donc je disais que l’on fera un nouveau chemin, un peu plus long, on doit marcher sur la route et sur un petit sentier plat pour se rendre, mais parrait-il ça en vaut la peine… on verra.

La première partie du trajet, faudrait demander à Brigitte si c’est beau, car moi j’ai fait la conversation avec une personne qui était intéressée à s’acheter un appareil photo. Vous connaissez ma passion pour tout ce qui est de la photo digitale et ça me faisait un réel plaisir de lui donner des informations. J’ai donc passé une petite demi heure à lui parler des pour et des contre de chacune des options, en faisant plus ou moins, surtout moins attention au chemin et en suivant la personne devant. Étant aussi intéressé pas l’utilisation quelle fera de l’appareil, Dajana me dit quelle se prépare pour un voyage au Kenya, et je me lance dans une explication de notre voyage tout frais dans ma tête. En lui explicant les pour et le contre de chacunes des réserves et les possibilités et surtout les chances de voir tel ou tel animal. Mais bon, ceux qui lisent le blog sont déja au courant de tout cela. Dajana aura donc à lire les post précédents… Je continue de vous raconter la journée.

Donc à une intersection, on prend une pause, le groupe se réorganise et on reprend la route. Je regarde enfin un peu plus le trajet qui serpente à travers les arbres, qui est plutôt facile et pas très large. Après la section facile, on s’engoufre dans la forêt et les rochers. La montée la plus difficile dure 20-25 minutes, mais c’est nettement plus pentu et techniquement difficile. Je n’ai pas de difficulté avec mes grandes jambes et je sais pas trop où est Brigitte, mais elle est quelque part parmi le groupe de 30 personnes. Moi évidemment avec les photos, les videos et mon gossage habituel, je suis à la fin, mais au moins personne n’est ralenti par moi. A une autre intersection, je reprend le retard et le groupe perd quelques personnes. C’est drôle, mais tout au long de la montée, on perd 10% des gens par heure. En fait, comme le groupe est assez autonome, chacun peut emprunter un trajet différent qu’on croise lors de la randonnée.

Dans le sentier d’Orjobet, il y a un passage dans une sorte de grotte aménagée avec un petit escalier vraiment très spectaculaire. Ce n’est pas très long, mais la marche en vaut la peine. C’est donc vraiment un beau chemin et ça fait du bien de voir d’autres choses que ce qu’on voit au Pas-de-l’échelle. Les points de vue sont très différents malgré qu’on soit sur le même côté de la montagne. Avec les couleurs automnales, la vue sur Genève est tout simplement magnifique.

Rendus en haut, il y a un gros soleil, il fait chaud et on s’étend dans un champs avec une magnifique vue sur le Mont-Blanc pour manger notre pic-nic… on est 12 personnes il est 1:00. A 2:00 on repart, on est 10 (encore une perte) et on descend pour rejoindre le téléphérique. Moi la descente ça me tue, c’est difficile sur les genoux et ça sollicite d’autres muscles plus paresseux! Mais avant le téléphérique, on doit passer soit dans le bois soit sur une crête que l’on appelle la Corraterie avec la Tine (tonneau). On nous dit que c’est un peu dangereux car c’est une petite bande de gravier qui contourne un rocher avec 100-200 mètres de vide à côté. On a opté pour la Corraterie puisqu’on ne l’a jamais fait encore. J’ai A-D-O-R-E-R-E ça, la vue est magnifique, le chemin aussi, allez voir les photos. Brigitte a trouvé cela un peu haut, elle a un peu le vertige, mais il ne fallait pas penser à tomber, juste marcher droit devant. Ce n’était pas dangereux, il n’y a pas de rampe ni protection, mais il ne faut pas faire le con (et moi je ne fais jamais ça vous le savez !!!).

On se rend sans encombre au téléphérique, on n’attend même pas deux minutes et on est redescendu en deux tempx trois mouvement. Un superbe journée, on a rencontré et parlé à des gens très intéressants et appris plein de choses. On a surtout appris sur Genève et son histoire, une dame avec nous (désolé, j’ai oublié son nom) et Dominic sont toujours très contents de nous faire partager leurs connaissances et les histoires plus ou moins en relation avec notre marche ou le Salève.

[Photos Salève – Orjobet et Coratière]

[Video d’Orjobet et Coratière, 7:30 minutes]

De retour au travail ce lundi, moi je suis toujours assez occupé grâce à Crocus (Maxime et Sébastien) qui me donne des contrats de site web. Brigitte, avec ses nouvelles responsabilités (elle a eu sa promotion manager!! bravo chérie), et surtout avec trois jours de formation la semaine passée et 2 deadline ce vendredi sera TRÈS occupée cette semaine… Heureusement que l’on a la fin de semaine pour faire autre chose que de l’ordi.

Ah oui, aussi j’ai eu ,en fait Brigitte nous a fait un super cadeau, on s’est acheté chacun une montre suisse, une Tissot. Je suis vraiment content, car depuis plus d’un an je la regarde en vitrine, et la sienne c’est un coup de coeur, on vous enverra une photo bientôt. Ils nous ont donné les montres dans une super géniale boite spéciale avec un livre sur Tissot, il y aun petit coussin sur lequel nos montres sont placées, vraiment chic (malgré que ce soit inutile ensuite).

mam


2 Responses

  1. WordPress » Erreur

    Il y a eu une erreur critique sur ce site.

    En apprendre plus sur le débogage de WordPress.