Corse (jour 10) baignade sur la route de Bonifacio

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Lundi 28 juin 2010: On prend notre petit déjeuner sur la terrasse de l’hotel Panorama à Porto-Vecchio avant d’aller récupérer notre voiture que nous avons louée. La propriétaire de l’hotel nous offre gentiment de nous conduire au centre-ville, ce qui nous évite une bonne marche de 30 minutes. Elle est vraiment gentille, merci!

Nous avons décidé de louer une voiture afin d’être autonomes et surtout parce qu’il n’y a pas encore de bus qui fait la navette entre les villes qu’on veut visiter. Comme ça, on n’est pas obligé de suivre un horaire et on peut aller où bon nous semble. Ainsi, notre première destination est la rivière du Cavu où il y a des piscines naturelles. C’est situé à Sainte-Lucie, un peu au nord de Porto-Vecchio et c’est tout simplement magnifique. C’est d’ailleurs mon coup de coeur de la Corse.

En fait, c’est une série de vasques naturelles peu profondes avec de l’eau claire, quelques petites cascades qui font soit de belles glissades ou offrent un bon massage. On peut nager tranquillement pour passer d’un bassin à l’autre. C’est un petit paradis découvert au bout d’une route sans pavement. En ce début d’été, il y a peu de gens, alors on profite de la quiétude de l’endroit. On a ainsi traversé et nagé dans les piscines naturelles durant une heure environ avant de s’arrêter pour se faire bronzer au soleil.

C’est maintenant l’heure du diner et sur la route on s’arrête au Géant, une gigantesque épicerie où on s’achète de la rillette, du pain et des fruits pour notre pic-nic que nous dégusterons sur la prochaine plage. On serpente sur la route qui nous mène à la plage de Rondinara , classée meilleure plage de France et 3e d’Europe située dans une baie calme. Le sable est parfait, la plage est grande et on peut aller loin dans l’eau avant d’en avoir par dessus la tête. L’eau est d’un bleu azur et le fonds est super propre avec très peu d’algues. Comme on le voit sur la photo, il y a beaucoup de parasols, mais on a réussi à se trouver un endroit à l’ombre près des arbres. Malgré la quantité de gens à la plage, il reste encore de l’espace et nous ne sommes pas tassés comme des sardines. Aussi, même s’il y a plein d’enfants, c’est étonnament calme.

Pendant environ une heure, nous profitons de l’eau et on nage et nage et nage. On est allé jusqu’à l’extrémité gauche de la plage en nageant à environ une vingtaine de mètres du bord et on touchait encore le fonds. Ca fait du bien de nager, car malgré l’effort à fournir nous ne transpirons pas parce que nous sommes au frais dans l’eau….astucieux! On a une superbe journée pour profiter de l’eau et du soleil, ça c’est de vraies vacances!

En fin d’après-midi, on a notre quota de soleil et on reprend la voiture pour se rendre à Bonifacio où nous passerons les deux prochaines nuits. A peine arrivés dans la ville, nous trouvons notre hotel avec vue directe sur le port de plaisance, dans le coeur de l’action. L’hotel La Caravelle est carrément construit à flanc de montagne, car un des murs est la roche de la falaise. Ainsi, nous sommes arrivés au niveau 5 avec la réception (soit la route supérieure) et lorsqu’on descend au zero, c’est le restaurant qui est au niveau de la mer. Notre chambre est au deuxième étage avec vue sur le port. Une chambre de luxe avec l’air climatisé, un grand bain, des robes de chambres et pantoufles ainsi qu’un bidet. Après le confort de base des refuges en montagne, les toilettes sans porte ni cuvette, on se croirait dans un palais, ou presque!

Juste avant d’aller souper, on fait une petite balade sur le cap de Pertusato en direction du phare. Le sentier longe la falaise grugée par les vagues et le vent. La roche est blanche et est typique de Bonifacio. En fait, c’est une roche calcaire assez granitique. D’ailleurs, on le voit bien sur les photos, ce ne sont pas des roches lisses, mais plutôt inégales, striées ou je ne sais comment on pourrait les qualifier….à voir sur les photos pour comprendre, une image vaut mille mots. La balade dura au moins deux heures sur un petit sentier plat, mais parsemés de petits cailloux. C’est dommage qu’il y ait des nuages assez bas en fin de journée, car on ne voit pas les îles au loin. Ce n’est que la mer qui s’étend à perte de vue devant nous.

Notre ventre commence à crier famine, alors on ne met pas trop longtemps à choisir un resto à notre retour de randonnée. Ce soir, au menu nous avons aubergines gratinées (nouvelle découverte pour moi) et moules pour Brigitte en entrées suivi de veau en sauce et loup (poisson —–un entier avec la tête dans l’assiette). C’est bon, mais un poisson entier, c’est de l’ouvrage à manger avec toutes les arrêtes…pas trop souvent.

On profite de la lumière résiduelle après le coucher du soleil pour prendre quelques photos de la falaise de Bonifacio avant de sentir le confort du lit douillet pour une bonne nuit de sommeil.

MAM

[Photos de la route de Bonifacio]

[Vidéo de la route de Bonifacio, 1:24 minutes]


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