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Juillet 2015 : Réservation de dernière minute pour la fin de semaine au parc national d’Oka avant que notre carte annuelle d’accès ne soit échue. Ça fait toute une différence d’aller camper à 30 minutes de chez soi au lieu de 3-5 heures de route. À peine partis de la maison, notre tente-roulotte est installée et on profite de notre fin de semaine en famille.
Nous sommes dans le secteur Le Refuge et les terrains sont un peu plus rapprochés que les autres parcs nationaux où nous avons campés. Malgré que ce soit la première fin de semaine de la construction, il y a peu de monde…Ça doit être à cause de la température qu’ils annoncent pour la fin de semaine…orages et pluie. Bon, on a réservé avant de regarder la météo, alors souhaitons seulement qu’ils se trompent, ce ne sera pas la première fois.
Durant la nuit du vendredi, c’est le déluge. Ce n’est pas une douce pluie qui fait de la musique en tombant sur notre toit, ça ressemble plutôt à un battement de tambour incessant qui nous réveille à chaque fois qu’il s’intensifie. Malgré un manque de sommeil, nous sommes heureux de constater que grâce à la pluie tombée cette nuit, la journée sera épargnée, privilégiant plutôt une alternance soleil et nuages.
Les champs de lavande étant en pleine floraison et comme nous avons un laisser-passer pour visiter les champs, on en profite pour aller y passer la matinée. La Maison Lavande, située à St-Eustache, offre des visites commentées de l’historique, des installations, de la culture de lavande et de ces produits tout en se promenant sur le site. L’hiver a été difficile et plusieurs plants n’ont pas survécu, ce qui réduit l’ampleur de la beauté des champs mauves. À notre guise, on peut toucher et sentir les plants de lavande, se promener dans les champs pour humer le parfum si frais et prendre des photos, évidemment! À la fin de la visite, on va à la boutique pour déguster quelques produits gourmands avec de la lavande : thé, confiture, sirop, oignons confits…
De retour au camping, après une halte à la trappe d’Oka, nous rassemblons le nécessaire pour aller à la plage. On attrape la navette juste à temps, ce qui nous évite de marcher avec les bras pleins. À la plage, ce sont principalement des familles qui y sont installées. Habituée à voir la plage bondée sans espace pour marcher, je trouve qu’il n’y a personne. Il y a quelques chaises par ci par là, sans plus. Sans plus tarder, Justine prend ses pelles et va jouer dans le sable humide pour faire des châteaux. Elle s’aventure même dans l’eau pour aller chercher du sable bien mouillé. Elle qui adore l’eau délaisse vite ses instruments pour courir et sauter dans l’eau. Elle s’amuse ainsi tout l’après-midi pendant que nous relaxons près d’elle.
La nuit suivante, nous avons droit à un gros orage avec du tonnerre à revendre et des éclairs à n’en plus finir. Heureusement, Justine a dormi comme une bûche et elle n’a pas été réveillée. Le lendemain matin, pendant l’accalmie, on en profite pour tout ramasser et ranger avant que la pluie de recommence. Tout est trempé, mais nous ferons sécher à la maison.
Finalement, une fois tout rangé, le soleil sort et chasse les nuages en fin de matinée. On change alors nos plans et on sort le nécessaire pour la plage. Tant qu’à être au camping, aussi bien en profiter jusqu’au bout. La plage est presque déserte à notre arrivée, mais les sauveteurs sont au poste. Comme la veille, on s’installe près de l’eau pour être à proximité de Justine qui joue en alternance dans le sable mouillé et dans l’eau. Elle s’approche d’un groupe de filles et s’intègre en participant à la confection d’un barrage de sable. Nous jouons dans l’eau avec elle à s’arroser, courir et nager jusqu’à l’heure du départ.
Finalement, ce fut une belle fin de semaine relaxe à la plage malgré la météo chaotique. En vacances, apprenons à ne pas se préoccuper de la météo annoncées et profitons du moment présent 🙂
Brigitte