Islande (jour 12) Tour à cheval guidé

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Dimanche 11 septembre 2011: Pour une deuxième journée consécutive, nous avons pris un voyage d’un jour organisé. Aujourd’hui, nous avons sélectionné un tour à cheval avec www.extremeiceland.is (viking tour) dans la région de Reykjanes, à quelques minutes à peine de Reykjavik. Cette fois-ci, nous serons plusieurs puisque la navette qui vient nous chercher à l’hôtel est pleine. Nous avons choisi un tour qui dure toute la journée, incluant le diner servi sur place.

Arrivés au centre équestre, on visionne une vidéo sur les positions, mouvements et actions que nous devons mettre en pratique pendant que nous montons le cheval. Les chevaux islandais ont une démarche particulière et notre posture est différente de ceux que nous avons l’habitude de monter. Nos casques sur la tête, on nous attribue un cheval en fonction de notre expérience et ensuite un guide vient vérifier la selle et nous fait monter. Une fois tout le monde installé, nous partons pour une première partie, celle de l’introduction et l’acclimatation.

On ne peut pas dire que je suis super confiante. Je n’ai pas fait beaucoup de cheval dans ma vie, mais tant qu’on marche, ça va. Ils nous ont fait faire un peu de trot et là ça s’est gâté un peu. Je me cramponnais à la selle comme ils nous avaient montré si on n’était pas confiant. En temps normal, je ne devrais que tenir les reines, mais là je me sens stressée. Aussi, je ne suis pas capable de suivre la cadence alors mes fesses cognent sur la selle. Ils séparent ensuite les gens en deux groupes, les rapides et les lents. Je reste avec les lents parce que si je vais avec les rapides, nous ferons plus de trots, rythme que je ne maîtrise pas. Toutefois, puisque nous avons pris le Viking Tour, nous devons aller avec le groupe des rapides. En fait, lors de la réservation, ce tour était déjà catégorisé pour les personnes intermédiaires. Courage, je vais être capable de suivre. Marc-André, lui, est plus confiant et plus à l’aise.

La fin de l’introduction se termine par une montée de colline au galop que je fais très bien et où je me suis sentie à l’aise. Je me dis que ce ne sera pas si pire finalement. On rentre dans l’enclos avec nos chevaux et on enlève les selles et les mors par nous-même en suivant les instructions des guides. Ce n’est pas difficile une fois qu’on sait comment faire. Un petit goûter nous est servi, pas très complet puisqu’une soupe aux légumes et poulet avec du pain sont au menu. On comprendra plus tard que de retourner faire du trot en après-midi, c’était bien de ne pas avoir trop mangé.

Lors de notre deuxième sortie, nous sommes quatre plus la guide dont deux filles qui ont l’habitude de faire du cheval. Je réalise alors que je n’ai fait du cheval que deux fois dans ma vie et que jamais nous n’avions fait de trot ni de galop, que de la marche au pas. Nous repartons tout doucement et je suis bien contente. Je sens que ma selle penche vers la gauche et je compense en me penchant vers la droite. Après quelques séquences au trot, j’avise la guide qui réajuste la selle, mais je sens encore que ça penche un peu. Je réussis à bien tenir et suivre le rythme tout en continuant de me faire taper les fesses sur la selle. Marc-André a le même problème que moi, celui du rythme. On a beau regarder les autres, examiner leur position, on ne réussit pas à les imiter et on continue à se faire tabasser les fesses. Faut croire que nous n’avons pas assimiler le rythme des chevaux islandais.

Nous traversons un grand champs de lave et le paysage est magnifique. Il y a beaucoup de gens dans les champs qui cueillent des bleuets sauvages puisque c’est la saison. Je suis plus à l’aise sur mon cheval et lors du trot je réussis à ne tenir que les reines et non plus la selle comme ce matin. C’est beaucoup mieux comme ça. On fait une pause d’une vingtaine de minutes près d’un enclos de moutons et d’une grotte. On se dégourdit les jambes pendant que les chevaux prennent une pause et broutent de l’herbe. On marche jusqu’à l’enclos fait en roche, mais les moutons n’y sont pas. On en profite pour cueillir un peu de bleuets, c’est bon!

On remet les selles sur notre cheval et la guide s’assure que nous avons bien attaché les sangles avant de repartir. Durant cette dernière partie, nous faisons un peu de galop, mais je retiens mon cheval et on ne fait que du trot. Cet après-midi, je n’ai pas du tout le bon rythme pour le galop alors je ne risque rien, je ne fais que rejoindre le groupe un peu plus loin au trot. Nous croisons un autobus et mon cheval prend panique et part dans le champs. En restant calme, je réussis à le retenir et l’empêcher de partir à l’épouvante. Ouf, je m’en suis bien sortie. La promenade commence à être longue et on sent la fatigue nous gagner, on n’est pas habitué de faire du cheval. Enfin, on voit les enclos et c’est avec plaisir qu’on descend de nos chevaux. Bien heureux de notre randonnée, on a fait une activité différente et on a profité d’une particularité de l’Islande. Toutefois, nous devrons vivre avec des membres endoloris pour quelques jours, surtout les fesses et l’intérieur des cuisses.

C’est notre dernière soirée à Reykjavik et nous avons réservé au Perlan, restaurant très réputé en Islande. Le restaurant tournant est au cinquième étage au dessus d’une terrasse panoramique. Le bâtiment était à l’origine un réservoir où est stockée l’eau chaude d’origine géothermique. En 1991, les réservoirs ont été rénovés et une structure hémisphérique fut mis au dessus et c’est là qu’est le restaurant. Nous avons pris le menu dégustation, soit cinq plats accompagnés de vin à chacun des mets. Ainsi, nous avons eu un carpaccio de veau en amuse-bouche, du saumon fumé, un petit médaillon de St-Jacques et un morceau de homard fris séparés en deux entrées, suivies de filet d’agneau pour Marc-André et de poisson pour moi et enfin une tarte style gâteau au fromage. Le repas était délicieux et bien accompagné par le vin. Le fait que le restaurant tourne peut donner quelques vertiges, mais en mangeant les yeux dans les yeux, les maux disparaissent. Nous nous sommes bien gâtés et avons eu un délicieux repas pour pas si cher que ça.

Brigitte

[Photos d’équitation et Le Perlan]


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