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Juin 2015 : Troisième et dernière journée complète au parc national de la Jacques-Cartier. On débute la journée par l’activité « la rivière sous la loupe » animée par le même garde-parc naturaliste qu’hier soir. Munie de ses bottes de pluie et de son sceau, Justine est prête pour de nouvelles découvertes.
Après la partie plutôt théorique, on passe à l’action les deux pieds dans la rivière. Les œufs et larves de mouches noires et libellules sont fixés aux cailloux au fonds de la rivière. Pas besoin d’aller loin pour trouver les roches sur lesquelles ses insectes sont nichés. Nous n’avons qu’à les rincer dans nos sceaux d’eau pour qu’elles se décollent. Pour le moment, on se contente de prendre le plus de cailloux possible et ensuite on va analyser nos trouvailles au fond de nos sceaux.
L’eau est froide, mais les parents autant que les enfants sont intéressés par l’activité, alors on met de côté cet inconvénient. Avant que les pieds ne soient trop gelés, on se dirige vers la table à pique-nique pour contempler le fruit de nos récoltes avec l’aide de l’animateur. C’est vraiment impressionnant tout ce que nous avons pu ramasser!
En dernière partie, nous retournons à l’intérieur où il nous verse dans un grand bol une louche d’herbe et d’eau qu’il a ramassé le matin même. Là-dedans, on découvre d’autres bestioles qu’on rassemble dans les différents petits contenants. Têtard, sangsue, larve de libellule et autres espèces sont recueillis et on fait le tour des tables pour voir les résultats des autres groupes. J’en connais une qui aurais aimé ça participé à cette activité, hein miss bibite Raphaelle? Maintenant que je sais comment faire, on peut reprendre l’expérience même si je ne serai pas capable de nommer ce que nous avons ramassé.
On poursuit la journée sous le thème de l’eau en faisant une escapade d’une heure en canot pneumatique en après-midi. Le canot pneumatique est beaucoup plus stable qu’un canot et avec Justine qui ne reste pas en place deux minutes, c’est indispensable. N’allant pas très vite avec un seul pagayeur, Justine monopolise ma pagaie, nous faisons un court aller-retour sur la rivière Jacques-Cartier. Heureusement, le soleil est de la partie même s’il ne fait pas hyper chaud. Nous sommes plusieurs sur l’eau parcourant le même circuit, mais c’est assez silencieux malgré tout.
En revenant à la rive, Justine va barbotter dans l’eau avec son gilet de sauvetage. Elle s’amuse à lancer les cailloux le plus loin qu’elle peut et fait le tour du quai. Cette fois-ci, nous avions pensé à apporter une serviette de plage et d’enlever ses pantalons et sa couche.
Une fois de retour au camping, on ramasse tout ce qu’il y a à l’extérieur puisqu’ils annoncent de la pluie pour le lendemain débutant au cours de la nuit. Comme ce sera notre journée de départ, mieux vaut ramasser au sec que tout trempé. Finalement, la pluie n’a débuté qu’après notre départ.
Somme toute, ce fut une belle longue fin de semaine malgré les péripéties, le rhume et mal de cou de chéri et ma dernière nuit de gastro à vomir et courir la toilette jusqu’aux petites heures du matin. Nous garderons en souvenir les activités, les randonnées, les paysages que nous avons vus durant notre séjour, nos péripéties n’ayant rien à voir avec le lieu. Le camping en parc national convient vraiment à notre style de camping. D’ailleurs, nous repartons dans trois jours pour une autre longue fin de semaine dans un autre parc national, celui de Frontenac. Ensuite, ce sera des campings privés plus à proximité de la maison. Jusqu’à maintenant, nous sommes satisfaits de notre achat et décision de faire du camping. On profite de l’été et découvre le grand Québec!
Brigitte