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Juin 2015 : Après une autre nuit bien fraîche, nous avons manqué de chauffage en cours de nuit puisque notre bonbonne de propane est vide. On ne s’attendait pas à la vider si vite, mais il semble que le chauffage soit très gourmand sur le propane. Nous devrons aller en acheter d’ici la fin de journée puisque les autres nuits s’annoncent aussi fraîches.
Les bonnes crêpes, où plutôt les pancakes, car elles sont épaisses, ont comblé nos dents sucrées et bien rempli notre estomac. Bien rassasiés, nous pouvons rejoindre en voiture le sentier le Perdreau à quelques kilomètres de notre campement. Cette fois-ci, c’est sur un parcours intermédiaire que notre choix s’est arrêté. Considérant que le sentier de 5km débute par une montée abrupte, nous avons avisé Justine qu’elle fera la randonnée assise confortablement et en première loge dans le porte-bébé. Ceci s’est avéré un choix judicieux, car nous sommes tous les deux essoufflés par l’effort soutenu qu’on maintient tout au long de l’ascension.
Dès que le parcours devient plus raisonnable, Justine manifeste son désir de marcher toute seule. On accepte malgré qu’on se doute qu’on rencontrera d’autres montées sachant que le sentier ne peut être catégorisé intermédiaire seulement pour le premier tronçon qui est assez court. Elle marche donc seule comme une grande, franchi plusieurs obstacles tel que racines, ruisseaux, côtes autant en montée qu’en descente. Avec sa randonnée d’hier, ses jambes se fatiguent rapidement et elle accepte, après quelques négociations, de retourner dans le porte-bébé.
Nous sommes en pleine forêt sur un sentier bien balisé qui monte sur un flanc de montagne et traverse plusieurs ruisseaux. À l’extrémité de la boucle que forme le sentier, nous contournons le lac Buvard niché au creux de la vallée. C’est un endroit paisible, mais il n’y a pas de place pour se poser quelques minutes. On revient sensiblement par le même chemin, mais un peu en amont du sentier de l’allée. C’est avec plaisir que nous apercevons les indications pour le pont blanc où nous avons stationné la voiture. On détermine alors que nous ne ferons pas la randonnée incontournable du parc national prévue le lendemain (les Loups), car elle est plus longue et plus difficile. Je préfère ne pas prendre de risques avec ma bedaine de sept mois qui débalance mon corps et l’essouffle plus. On ne se fait pas prier pour faire notre sieste d’après-midi après ce grand effort.
Le parc national offre plusieurs activités pour la famille dont plusieurs sont gratuites. Ce soir, nous participons à l’atelier « à la découverte du castor ». Débutant dans l’amphithéâtre, le garde-parc naturaliste, Normand, nous présente les caractéristiques, le mode de vie, l’habitat et l’alimentation du castor. Les explications sont complétées par des vidéos et la manipulation de pièces empaillées, tel que la peau, la queue et la patte arrière. Ensuite, on se dirige à la rivière où il nous montre le barrage et la maison construits par une famille castor. À notre arrivée, il n’y a pas de castor, mais sachant qu’ils sont actifs et donc visibles entre 18hrs et 8hrs, nous pourrons y revenir durant notre séjour. Belle activité très enrichissante, même pour les parents! Ça nous donne le goût de faire les autres activités du programme qui auront lieux d’ici notre départ.
Brigitte
[Photos du Parc national de la Jacques-Cartier – partie 2]